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| | Que l'enquête commence | |
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Auteur | Message |
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Ikari Admin
Messages : 383 Age : 24 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Que l'enquête commence Dim 14 Déc - 3:34 | |
| /!\ Aucunes images ne m'appartient, tout droits réservés aux auteurs.Que l'enquête commence~Ne te fie pas aux apparences~ « Vous êtes admis au lycée Rainlake.
Ici vous pourrez y trouver toutes les spécialités connus, mais aussi des cours en plus comme les sciences occultes, le droit, la biologie, les sciences, le sport et bien d'autres cours. Le lycée est uniquement un internat et les élèves devront rester pendant les week-end. Ils ne pourront rentrer qu'aux vacances dans leur domicile.
Par conséquent, les élèves devront avoir vêtements, tous les livres joint à cette lettre se trouvant dans le colis, ainsi que des feuilles, crayons et tout matériel scolaire. Ce matériel pourra aussi être acheté dans l'enceinte du lycée dans l'endroit réservé à cela.
Nous vous souhaitons la bienvenue dans le lycée qui vous ouvrira toutes les portes du monde... »Cette lettre et ce colis, beaucoup de nouveaux lycéens la reçurent, pourtant, personne n'avaient pas fait leur demande d'admission. Quand les jeunes adolescents avaient demandé à leur parents, ceux-ci avaient tous répondu la même chose : « J'ai fait la demande, ce lycée est réputé pour son sérieux et son taux de réussite et de 100 %. » Par la suite, ils avaient fait leur valise, pris le train, le bus ou l'avion pour certains et ils étaient arrivés dans ce lycée. Le mystère s'épaissit encore et les règles n'arrangeaient rien. Quelque chose, ou même plusieurs choses, étaient cachés dans ce lycée. La vie ne serait plus jamais la même. Le monde pour ces jeunes lycéens a basculé tout comme pour les plus anciens lorsqu'ils sont arrivés. L'enquête commence. ~Où est la réalité ? Il n'y en pas. Tout est vrai pour lui~ - La connaissance du passé, du présent et du futur ?:
5 janvier1568 : création du lycée. 19 Février 1570 : Disparition de l'élève WALKER. 11 novembre 1575 : Disparition de l'élève STRAMB 21 novembre 1575 : Début de phénomène.
La liste s'étend, encore et encore jusqu'à aujourd'hui. 2015. Les dates parlent de phénomène mais aussi de disparition mystérieuse. Des milliers de dates, rendant parfois la lecture illisible. Les archives sont remplies de livres datés, ne disant jamais rien sur tout ce mystère mais tout ceci est sombre, étrange et empli de secret.
Ce lycée a été crée sur un ancien cimetière qui par la suite était devenue un hôpital. Des rumeurs affirment qu'il est hanté mais aussi que ce lycée est deux. Le jour et la nuit. Personne ne connaît la vérité, seul ceux de la nuit... Oui cette rumeur est vraie, le lycée est deux, la nuit d'étranges créatures font comme les lycéens du jour. Ces créatures ce sont des êtres que les Hommes pensent fictif, imaginaire. Ainsi, il y a les Nuits (créatures) et les Jours (Hommes). Cependant ils sont réels, et ce lycée veut faire coexister humain et créature folklorique. Les Nuits ont leur forme de base mais aussi une forme humaine qui est obligatoire durant les cours.
Tout simplement pour créer des liens. Néanmoins il se pourrait qu'un secret soit caché en-dessus de ceci. De plus, le jour et la nuit n'ont pas le droit de se rencontrer, pourtant le directeur veut créer des liens et même bien plus. Le directeur cache des choses, des mystères non révélés, non divulgués et surtout une manipulation que personne ne voit.
Aussi, le lycée « n'existe pas ». Vous vous êtes endormis dans le dernier transport et donc vous ne savez pas ou c'est. Même si avant vous avez cherché, vous n'avez rien trouvé. Quand vous rentrez, vous montez dans un bus qui peut vous amener à vos autres transports mais pareil qu'à l'arrivée : vous vous endormez. Tout mènent à ce lycée. Le personnel est aussi « invisible », personne ne le voit mais tout est nettoyé, propre, rangé. Personne aussi ne sait ce que les professeurs deviennent à la fin des cours. Seul les élèves et le pressentiment d'être observé est présent.
Il n'y a eut aucune enquête puisque le lycée n'a jamais appelé la police quand aux parents... Ils semblaient avoir oublié leur enfant...
Maintenant, sur un livre d'archive, il y a écrit « 2015 » mais rien avec. Ce passera t-il alors quelque chose ? Sûrement.
~L'amitié sera la chose la plus importante dans votre aventure. Sans, vous serez perdu.~ - Qui êtes-vous ?:
Vous, vous êtes un lycéen, un première, terminal ou un seconde, vous avez des spécialisations, des cours, des activités, des amis, des amours, des ennemis. Cependant vous pouvez être lycéen du jour ou de la nuit. Vous arborez un uniforme de type japonais Jour - Spoiler:
Filles-Garçons
Nuit - Spoiler:
Filles Garçons Qu'elles sont les différences ?Si vous êtes des lycéens de la nuit, vous êtes alors une créature folklorique, un être normalement inexistant. Vous connaissez l’existence du lycée du jour. Vous avez une forme humaine aussi. Si vous êtes l'opposé, vous êtes un humain, ne sachant point ce qui se trame durant la nuit. Que vous soyez soit l'un soit l'autre vous avez les mêmes cours sauf pour les élèves de la nuit : eux ont des cours de contrôle de soit pour calmer leurs pulsions, qu'elle soit sexuel, meurtrière ou autre. Dans tous les cas, aucuns des deux groupes ne savent ce qu'il se passe dans ce lycée. Cependant, aujourd'hui, les élèves commencent à se poser des questions, à vouloir la vérité, à chercher les choses... Or, certains ont cherché, certains ont disparu. Un conseil de discipline composé d'un groupe de quatre à cinq personnes existe aussi autant chez les jours que chez les nuits. Il n'a pas de chef, les quatre/cinq personne le sont. Il fait respecter les règles pour éviter d'autres incidents. Aussi, ce conseil ne connaît rien, il a juste été crée par des étudiants voulant protéger les autres. Le sanction, si l'on se déroge à leur règle son, semble t-il, très lourde. Le conseil se trouve dans une ancienne salle de classe ou l'on a bougé les tables afin d'en faire un rectangle ou tout le monde se fait face. Il y a, accroché à la manche du bras droit, une étiquette disant "Conseil de discipline".Généralement ce sont les premières, terminales qui en font partie. Si vous voulez, dans l'histoire, faire partie du conseil, il faudra montrer votre motivation, votre force et votre intelligence. Si vous faites partie dès le départ du conseil, merci de le préciser dans votre formulaire.
~N’espère pas. Tu ne peux t'échapper.~ - Que se passe t-il ? Que faites-vous donc ?:
Depuis maintenant des siècles, des disparitions fréquentes ont été enregistrées. Puis des événements ont commencé : du sang sur les murs, des mots dans diverses langues gravé dans le marbre et bien d'autres choses encore. Aussi, le directeur semble inexistant, il n'est pas là. On ne l'entend pas, on ne le voit pas, on ne le sent pas. Personne.
Vous, vous voulez survivre, vous ne voulez pas disparaître et être oublié de ce monde. Alors vous avez décidé de bouger. Vous vous regroupez, vous voulez vous connaître pour en apprendre plus sur tout ce mystère. Ceci est donc votre but : percer à jour ce qu'il se passe dans ce lycée et essayer de survivre, et aussi, essayer de changer de lycée. Ce dernier but est pourtant impossible, vous pouvez vous balader dans la forêt mais des murs ayant la taille d'un immeuble de trois étages et il est si lisse qu'il est impossible de l'escalader. Le portail en fer d'où les élèves sont arrivés et solidement fermé, ne peut pas être défait, brisé. Pour les Nuits pouvant voler, à l'approche de ce mur, vous êtes irrémédiablement projeté au sol, si vous creusez, les murs continuent sous terre. L'explosion ? Le mur est indestructible. Prisonnier et ce, à tout jamais.
~La nuit des créatures. Le jour l'Homme. Comment coexister? - Les lieux:
Les salles de classe : un tableau noir, des tables pour un élève à chaque fois avec un casier. Les tables sont attribués aux élèves (ce ne sont pas des places, si vous changez d'endroit, vous prenez aussi votre table et vous changez avec une autre personne : la table A ira à la place de la table B par exemple et leurs propriétaires feront comme les tables.) De grandes fenêtres avec des rideaux donnant sur l'extérieur. Une estrade et un bureau aussi pour le professeur. - Spoiler:
Les salles de musique, d'art contiennent aussi des instruments/crayons et tout matériel pour les salles de ce style. Infirmerie : elle contient un lit, des armoires de médicaments, des bandages et tout sorte de chose médicale. Un médecin humain est toujours présent le jour et la nuit c'est un caladrius, un oiseau venant du folklore de la taille d'un corbeau ou d'un héron, pouvant soigner les blessures : - Spoiler:
Self/Cantine : Beaucoup de table permettant une certaine convivialité, des enceintes peuvent diffuser une musique légère et pas très forte mettant à l'aise. La partie cuisine est interdite aux élèves, le jour c'est une femme enrobée qui les sert en prenant la nourriture dans des grands bacs. Tout est fait maison et c'est plutôt bon, c'est très équilibré et chaque jour quelque chose de différent. Le lycée incite à goûter les plats que l'on ne connaît pas pour réellement dire si l'on aime ou non. La nuit c'est un - Spoiler:
Douches : Elles sont les mêmes pour les hommes et les femmes (la manière dont elles sont mises bien entendu). Par rangées, il doit y avoir environs une cinquantaine de douches, comme celles des vestiaires, le pommeau ne se bouge pas, les deux robinets sont respectivement « eau chaude » et « eau froide ». Les pièces sont très grande puisqu'elles contiennent aussi les toilettes, et des lavabos ayant des glaces au dessus. Les toilettes sont closes pour préserver une intimité. Le carrelage des murs et du sol est blanc. Dortoirs : Très simple, c'est quatre lits par chambre, autant de bureau qui sont collés, avec un ordinateur et une télévision. Cependant, tout est coupé pour les Jours à 20h30 (il faut une heure voir plus pour le cerveau sans chose pouvant « l'exciter ». ». Vous pouvez changer la décoration en mettant une lettre dans une boîte près d'une porte en chêne massif qui ne s'ouvre pas. - Spoiler:
Jardin : Muni de bancs, une partie ayant même des balançoires. C'est un lieu très apprécié pour les rendez-vous. L'herbe est verte, le jardin bien entretenu, les buissons, arbustes sont taillés... - Spoiler:
Forêt : C'est un endroit ou seul les Nuits peuvent aller pour se sentir bien, pour reprendre leur forme d'origine... Ce lieu semble infini, il est aussi emplie de mystère et dégage une aura de force. - Spoiler:
Salle commune : Salle commune tout est dit, ici la journée les humains se regroupent et inversement pour la nuit. Elle est composée d'une télévision écran plat, d'un ordinateur, d'une bibliothèque, de plusieurs tables, chaises, canapés... De grand tapis orne le sol majestueux. Les murs sont blancs et le sol est en parquet. Bibliothèque : Beaucoup de rayon, selon les rumeurs l'on y trouve tous les livres du monde et des livres que les Jours trouvent mystérieux comme "comment passer inaperçus pour les Jours". Les rayons sont plutôt serrés et l'on ne peut s'y tenir qu'à deux dos à dos. - Spoiler:
Les lieux sont les mêmes pour les Jours et les Nuits : seuls les dortoirs sont dans deux ailes différentes du lycée.
~Il y a des choses dont vous n'avez pas idée. Sachez seulement que vous êtes toujours observés~ - Règles du lycée:
Jour :
-Début des cours à 9h. -Fin des cours à 16h -Debout à 7h30. -Couvre-feu à 21h30. -Interdiction de sortir des chambres après le couvre-feu sous peine de quelque chose de réellement grave. -Repas à 8h, 12h,16h30 et enfin 19h. -Douches des garçons et des filles séparées. -Dortoirs commun cependant, chambres séparées. -Interdiction d'aller dans la forêt ou même de quitter les jardins du lycée. -Les élèves doivent attendre, debout, que le professeur dise de saluer et de s'asseoir, et à la fin de l'heure, ils doivent se lever quand le professeur part et attendre cinq minutes après. -Les élèves doivent aussi être présent cinq minutes avant le début des cours dans leur salle de classe. Sinon, un sanction sera prise (heure de colle, privation) -5 élèves au conseil de discipline
Nuit :
-Début des cours à 22h30 -Fin des cours à 4h -Repas à 22h (petit-déjeuner), minuit (déjeuner), 4h30 (goûter) et enfin 7h (dîner). -Debout à 21h50. -Couvre feu à 2h30 -Interdiction de sortir des chambres après le couvre-feu sous peine de quelque chose de réellement grave. -Douches des garçons et des filles séparées. -Dortoirs commun cependant, chambres séparées. -Interdiction d'aller dans la forêt ou même de quitter les jardins du lycée. -Les élèves doivent attendre, debout, que le professeur dise de saluer et de s'asseoir, et à la fin de l'heure, ils doivent se lever quand le professeur part et attendre cinq minutes après. -Les élèves doivent aussi être présent cinq minutes avant le début des cours dans leur salle de classe. Sinon, un sanction sera prise (heure de colle, privation) -Les élèves doivent être présent sous leur forme humaine durant les cours. -5 élèves au conseil de discipline
Personne ne sait ce qu'il arrive aux élèves transgressant les règles, parfois ils disparaissent, parfois ils reviennent mais ils sont changés, vide de tout, ils deviennent monotone et asocial.
Il n'y a que peu de cours, la plupart du temps c'est du temps libre.
Règle du rpg : -Les règles du site. -Pas de power-gaming -Diversifiez et ne faites pas que des nuits ou que des jours. -Diversifiez aussi votre être du folklore. -Au départ, vous devez bien respecter les règles du lycée. -Pas de pouvoir, les nuits en ayant venant de l'animal à la base : par exemple le kitsune qui est une femme pouvant se transformer en renard, ayant des pouvoirs psychiques et contrôlant un feu bleu. C'est permis mais cela ne doit pas devenir trop important, donc interdiction de l'utiliser tout le temps, de temps en temps, pour jouer oui mais sinon non. -Vous êtes des lycéens donc : hormones, questions, rebelles (mais pas de violation de règle, c'est dangereux) ect. -Amour permis mais pas entre vos perso'. -Langage : celui que vous voulez mais pas dans les extrêmes, pas d'insulte trop extrêmes donc. -Vos vacances : elles ne sont pas dites dans le rpg, il y aura donc des ellipses (pour ceux ne connaissant point ce terme : passage sous silence) vous pourrez cependant les raconter à la rentrée.
Formulaire Nom : Pénom : Sexe : Âge : Jour/Nuit : Animal folklorique si Nuit : Pouvoir si la race de l’espèce l'oblige, sinon non : Classe Seconde/Première/Terminal : Spécialisation Première S, L, ES, ect... : Cours pris en plus droit, art du cirque, médecine, ect... (facultatif) : Caractère 5 lignes obligatoire : Histoire 5 lignes obligatoire : Description : Autres : - Code:
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[b][u]N[/b]om[/u] : [b][u]P[/b]énom[/u] : [b][u]S[/b]exe[/u] : [b][u]Â[/b]ge[/u] : [b][u]J[/b]our/Nuit[/u] : [b][u]A[/b]nimal folklorique [/u][size=10]si Nuit[/size] : [b][u]P[/b]ouvoir [/u][size=10]si la race de l’espèce l'oblige, sinon non[/size] : [b][u]C[/b]lasse [/u][size=10] Seconde/Première/Terminal[/size] : [b][u]S[/b]pécialisation[/u][size=10]Première S, L, ES, ect...[/size] : [b][u]C[/b]ours pris en plus[/u][size=10]droit, art du cirque, médecine, ect... (facultatif)[/size] : [b][u]C[/b]aractère[/u] [size=10]5 lignes [u]obligatoire[/u][/size] : [b][u]H[/b]istoire[/u] [size=10]5 lignes [u]obligatoire[/u][/size] : [b][u]D[/b]escription[/u] : [b][u]A[/b]utres[/u] :
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| | | Feather Soldat inconnu
Messages : 94 Date d'inscription : 24/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Lun 19 Jan - 19:32 | |
| [hop, sous accord d'Ikari je commence 8D] Il n’était pas en retard, pour une fois diraient les mauvaises langues mais il était évident qu’il n’atteindrait jamais les salles de cours en si peu de temps, ça tombait bien, il ne comptait pas s’y rendre. Naör s’était réveillé… un peu en retard mais comme à son habitude, ce n’était pas pour cela qu’il allait se presser. Alors qu’il s’attendait à devoir sauter le petit déjeuné, il fut surpris de voir qu’il avait le temps pour aller chercher un truc et repartir aussi vite. Il n’avait pas besoin de se casser la tête pour choisir quoi manger, de toute façon il n’avait pas vraiment le temps. Il n’y avait plus personne à la cantine, sauf le cuisinier qui rangeait le repas des autres. Une personne lambda aurait certainement prit une pomme ou un gâteau, Naör trouvait les œufs plus nutritifs, de plus, ça pouvait bien se manger en route, il n’avait pas besoin qu’on lui fasse cuire, de plus il pouvait bien s’éviter d’avoir à jeter la coquille en avalant l’œuf entier. Après tout, c’était un serpent.
Bref, le reptile avait son petit déj en poche, il était environ 22h25, il devait donc maintenant se dépêcher de rejoindre les salles de cours sauf que… moins Naör y allait, mieux il se portait, après tout il avait toujours des notes excellentes. Il serait bien allé à la bibliothèque à la place mais… « ça me faisait chier d’aller en cours » n’était pas vraiment un mot d’excuse valable alors il dut choisir la seconde option, squatter l’infirmerie en trouvant une maladie bidon qui expliquerait qu’il n’aille pas en cours, comme d’habitude. Il faisait souvent ça et aussi mystérieux que cela puisse être, il n’avait jamais eu vraiment de problème, peut-être parce qu’il dérangeait moins à l’infirmerie qu’en classe. De toute façon, il ne prenait pas trop de place, il se mettait dans un coin puis il lisait, tout simplement, parfois il s’endormait, ce qui était assez problématique par la suite car il retournait à sa chambre in extremis niveau heure et bien sûr, il sautait le repas.
Il était arrivé une fois également où il avait raté le couvre-feu mais c’était dans la bibliothèque qu’il logeait à ce moment-là. Il avait donc regagné sa chambre comme si de rien n’était au milieu de tous les jours mais il ne lui sembla pas s’être fait vraiment repérer en tant que monstre, un peu plus en tant que tête inconnue plutôt. Une rumeur avait naquis disant comme quoi certains jours auraient découvert l’existence et la nature un peu particulière des nuit, Naör aurait été étonné que ce soit de sa faute même s’il y avait une possibilité que des curieux aient fait des petites recherches. Là ce n’était plus vraiment de sa faute, les humains n’avaient qu’à s’occuper de leurs fesses un peu. Mais honnêtement, il pensait vraiment que sa petite promenade diurne n’avait aucun rapport avec les rumeurs, et après tout, c’était certainement des fadaises. Avec de telles affirmations, les élèves jours auraient bien été vérifiés si tout cela était vrai en allant se balader dans les couloirs la nuit non ? Et comme Naör passait plus de temps hors des salles de cours que dedans, il serait un des premiers à savoir que des clandestins vadrouillent là où ils ne devraient pas.
D’ailleurs l’infirmerie n’était pas encore ouverte, ce n’était pas rare qu’elle ait un peu de retard. En attendant, Naör squatta le couloir en prenant son petit déjeuné. Il enfourna l’œuf en entier dans sa bouche avant de le presser pour qu’il éclate, le problème avec une forme humaine, c’était que la gorge ne s’étirait pas. Manger des petits bouts de coquilles s’était pas top mais bon, on faisait avec, ça lui évitait de devoir avaler des produits laitiers.
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| | | Ikari Admin
Messages : 383 Age : 24 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Dim 25 Jan - 20:30 | |
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- Tap tap. Tap tap.
C’était le bruit de ses pas dans les couloirs vides durant la nuit. Sa lampe torche en main, elle déambulait, surveillait les retards des élèves. Seulement, elle, elle était Jour. Elle n’était pas Nuit.
-Il nous manque des effectifs dans le conseil de discipline de Nuit. Maintenant que vous connaissez notre existence… Voulez-vous allier vos forces aux notre ? Elle n’avait pas refusé. Elle avait hoché la tête, tout simplement, et on lui avait rapidement parlé de quelques élèves récalcitrants à aller en cours.
Les autres Jours du conseil de discipline ? Ils avaient refusé, pensant à un piège. La plupart des Jours avaient peur des Nuits, de ces monstres, de ces êtres surnaturels, mais c’était normal. Elle aussi elle avait peur. Elle était terrifiée. Mais qu’importe, elle ne le disait pas, elle tremblait mais elle ne voulait pas que d’autres élèves disparaissent. Qu’ils soient Jours ou Nuits. Que sa peur pour ces derniers soient puissante, car l’Homme a peur de l’inconnu, de ce qu’il ne peut nommer, qu’importe. Elle marche la tête haute, armée de sa lampe de poche, éclairant à peine d’une lueur faible les couloirs sombres où elle n’entendait que le son de ses pas mais ayant parfaitement conscience d’une présence… à moins que cette présence ne fût le fruit de son imagination ? Dans tous les cas, la jeune femme cherchait les retardataires ou prenaient les petits papiers que les professeurs mettaient contre la porte pour savoir qui était absent et comme d’habitude, sur Sa classe, il y avait toujours son nom. Dissident, irrécupérable et pourtant l'un des meilleurs de son niveau. Frustrant par conséquent. -Aller Yuura… Se donnant du courage, elle continua à avancer, sa première mission était terminée, la jeune élève avait récupéré les petits papiers. Maintenant elle devait chercher les dissidents, les trouver, les obliger à rejoindre leurs cours… Cependant, et comme chaque fois maintenant, elle ne savait pas dans quel état elle pourrait se retrouver si elle tomberait sur un élève… Dérangé. Elle n’était pas forte, elle, elle était juste très joyeuse, optimiste mais cela ne l’empêchait pas d’avoir peur, de s’imaginer quelques scénarios. Alors, si elle tombait sur un élève voulant tester sur elle quelque chose, elle ne pourrait pas se défendre et sa joie, son sourire ne pourrait la sauver et ils disparaîtraient sûrement pour l’éternité, bannis par le traumatisme d’un élève.
Elle secoua vivement la tête, chassant ses mauvaises pensées, et elle afficha un grand sourire, joyeux, naturel, heureux. Ce qu’elle était. Yuura trouva quelques élèves, par-ci, par-là, elle les ramena comme un berger rameutant ses moutons. Il n’en manquait que quelques-uns, et pas forcément les plus compréhensible. Il manquait encore et toujours celui à qui elle avait pensé plutôt en voyant son nom et son prénom sur le papier d’absence. Lui encore, n’était pas si apeurant, il était juste et sûrement très asocial.
Plus elle pensait aux retardataires, plus elle commençait à se poser des questions sur leur existence, plus elle se questionnait, elle voulait chercher des choses logiques mais devait se résoudre à voir les Nuits, à savoir qu’ils existaient, eux, être totalement différents des descendants des singes. Qu’étaient-ils ?
Elle laissa tomber sa lampe de poche, levant la tête vers le plafond, ne trouvant point de réponse à ses questions. Et le ventre gargouillant.
- Soupir. Soupir. Soupir.
-Mr. Nyobo, puis-je vous demander d’arrêter de soupirer dans mon cours ? Vous n’y comprenez rien certes mais arrêtez de faire du bruit. Et voilà. Une trentaine de pair d’yeux sur lui, et il aura beau le vouloir, la terre ne s’ouvrira pas sous ses pieds. Il veut sortir, voler dans la forêt mais absolument pas écouter le cours de mathématiques. Il était tellement nul dedans… Il avait bien posté une annonce sur le tableau près du conseil de discipline, demandant des cours particuliers mais il n’avait point reçu de réponse. Il voulait voler, sentir le vent s’engouffrer dans ses plumes, gifler ses ailes, son corps d’oiseau… Il voulait le battre avec ses ailes puissantes. Il voulait voir les gens devenir fourmis, s’envoler jusqu’à ce que le lycée le rappelle, le fasse chuter et qu’il évite le sol juste au dernier moment. Il voulait sentir le froid se battre avec sa chaleur… Il voulait se sentir vivant, libre. Encore et encore… Il n’en pouvait plus d’attendre, l’attente de la cloche était interminable. Il n’en pouvait plus… Cependant, il ne pouvait se lever et partir, ce n’était pas possible, ce n’était pas lui.
Alors il fit des grues. Des grues de papier. Pensant aux délires de sa sœur affirmant que faire mille grues de papiers donnait le droit à la réalisation d’un vœu. Il se demandait si c’était vrai, alors pour avoir sa réponse, il construisait inlassablement ce qu’il était. Puis Tsuru Nyobo notait combien il en avait faite. Neuf cent cinquante. A ce jour, il en avait neuf cent cinquante mais à force d’en faire, il perdait la main, et les dix dernières grues n’étaient plus aussi belle que les précédentes. Mille grues. Toutes de couleurs différentes. Mais les dernières étaient fades, il ne comprenait pas pourquoi. Puis, ses doigts… Couvert de petites blessures, de petites coupures douloureuses. La Grue n’aimait pas ça, il n’aimait pas se blesser, cela lui arrachait les plumes, le sang le souillait… Il avait hâte que ça sonne. Mais ça venait tout juste de commencer.
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| | | Crayon Admin
Messages : 238 Age : 30 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Dim 1 Fév - 5:41 | |
| Avant même que le professeur n'ai commencé complétement le cours, Jairo était déjà affalé sur sa table en étant pressé que ça se termine, encore un cours complet qu'il allait passé à rien faire une fois qu'il s'était manifesté d'un geste de la main pour l'appel. Il croisa les bras et posa sa tête dessus les yeux mis-clos. C'était bien trop silencieux dans cette classe, les seuls bruits qu'il entendait, c'était les gribouillages des stylos sur les papiers et celui de la craie sur la tableau, même les mouches étaient silencieuses. Vivement la sonnerie de fin, vivement la fin tout cours de ses études d'ailleurs, vu qu'il était en terminale, l'année d'après plus besoin de revenir perdre son temps et s'ennuyer ici... ou plutôt souffrir par ici, comme bien souvent dans les premiers cours de la journée il se sentait mal et très agité. Serrant les poings pour éviter que leurs tremblements ne soient trop visibles, il se secoua un peu et changea encore de position et croisa les jambes en soufflant. Courage se disait-il, à la fin de l'année il pourrait retourner chez son tuteur et ne plus être en contact avec des humains aux os croustillants, et remplit de sang chaud... rien qu'à cette idée, il se lécha involontairement les lèvres, juste avant de s'en rendre compte et de s'en agacer rapidement. Qu'est-ce que c'était long, et plus le cours avançait, plus il avait mal au ventre, et comme c'était assez habituel les matins ou on le forçait à avaler des fruits le matin, il attendit que les papiers pour l'appel soient ramassées pour demander à sortir en levant la main : -"Hé m'sieur, j'peux aller aux toilettes ?" Après un regard légèrement méfiant et que le garçon ait assuré qu'il reviendrait en cours et que de toute façon il ne pourrait pas partir loin, le prof lui donna son accord et Jairo soupira en se retrouvant dans le couloir à peine éclairé. Enfin sortit de cette espèce de prison super ennuyante, il faudra juste qu'il pense à revenir quelques minutes avant la fin du cours pour récupérer ses affaires et laisser partir le prof avant. Il ne se demandait pas, ou plutôt évitait de se demander ce qui se passerait si il contrevenait encore aux règles, déjà qu'il avait quelques séchages de cours à son actif. Enfin pour une fois il n'avait pas raconté que du n'importe quoi puisqu'il alla directement aux toilettes, mais surtout pour se pencher au dessus d'un des éviers, et ça ne manqua pas vu qu'il recracha tout le jus d'orange et la confiture qu'il avait ingurgité au petit déjeuné. Finalement il avait beau essayer d'habituer son estomac à recevoir autre chose qu'un régime de carnivore, il n'arrivait jamais à se contenter d'autre aliments, et pourtant le matin il espérait toujours calmer sa faim en mangeant les trucs donnés à la cantine. Au moins, c'était de la nourriture prévue pour tout les types de pti déj' donc il y avait de la viande style bacon, mais les portions étaient toujours trop petites pour ce foutu monstre. Encore un poil fatigué et toujours agacé, Jairo se nettoya à l'eau fraiche et en profita pour s'en passer sur le visage, grommelant quelques insultes destinées à personne en particulier, ou seulement au fait qu'il avait encore la nausée et qu'il était toujours aussi agité et énervé. En ressortant, non seulement il n'avait aucune envie de retourner tout de suite en cours, mais en plus il avait furieusement besoin de s'en griller une... bien dommage que ce soit interdit dans l'enceinte du lycée à cause des détecteurs d'incendie. Il se mit une cigarette à la bouche, l'une de ses dernière d'ailleurs – faudrait qu'il trouve un truc à troquer contre un paquet de clope tient – dans l'intention d'aller se trouver un fenêtre pour fumer. Tout en marchant, il chercha dans son briquet dans ses poches, essayant de se rappeler ou il avait bien pu le laisser... dans le dortoir, ou dans son sac... se trouvant encore dans la classe. Agacé, il marcha dans les couloirs très peu éclairés voir carrément sombres en mâchonnant la nicotine de sa clope, et au détour d'un coin, la première chose qu'il vit se fut une lumière vers le sol, et comme son regard resta fixé dessus quelques secondes dessus, il ne distingua qu'au dernier moment le propriétaire de cette lampe de poche, de dos, qu'il faillit percuter d'ailleurs. Et comme à son habitude avec son tempérament pas spécialement amical, et surtout quand il était contrarié le matin – ou le soir plutôt – il lâcha un grognement, et se mit râler : -"Quess' tu fous plantée comme une cruche au milieu du couloir toi ? Tu v-" Il s'arrêta de lui même quand il se rendit compte que juste en sentant son odeur, délicieusement humaine, le monstre avait commencé à s'agiter sous la perspective de viande fraiche à porté de crocs, que ça serai facile et rapide à tuer, un peu comme quand on brise un lapin en deux avant de le dépecer. Jairo lui fit un brusque pas en arrière, et un peu trop grand vu que son dos heurta le mur du couloir, et le garçon pensa même à s'empêcher de lâcher un grognement de bête affamée. -"Ah bordel... toi, t'es..." Réfléchissant rapidement au pourquoi un humain se trouvait en pleine nuit à avoir l'air de faire le taf des surveillants, il se rappela brièvement deux ou trois rumeurs sur certains Jours trop curieux qu'il avait entendues. Bon après il se dit aussi qu'il allait un peu loin et que rien lui disait qu'elle était forcément Jour si ce n'était son odeur humaine mais ça, Jairo savait que c'était surtout à cause de sa faim habituelle. | |
| | | Loupwolf Modérateur Principal
Messages : 173 Age : 25 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Sam 28 Fév - 22:15 | |
| Ennuyant... pourquoi tout les jours, enfin toutes les nuits plutôt, devaient être aussi répétitive ? Le quotidien est un poison de banalité. S'en est horrible de la supporter. Enfin pour une fois, il n'avait aucun mal de tête qui lui donnait l'impression d'avoir un nouvel an chinois enfermé à l'intérieure même de son crâne. Et en plus, il avait réussit à ne pas se perdre et ainsi ne pas chercher sa classe pendant des heures.... oui il avait loupé plusieurs court de cette manière. Si cela est gênant au début, a force on s'y accomode et puis très franchement, de son avis personnel, il n'y perdait pas grand chose. Le descendant de Fenrir écoutait que d'une oreille distraite le cours se déroulant face à lui. Il avait prit place un peu au fond de la classe. À cette place stratégique juste à côté de la fenêtre. Avachit sur so bureau, il aurait surement les traces des coins de son cahier marquées sur sa joue, mais tant pis. Il observait l'exterieur pensif. Pourquoi le temps passait-il toujours au ralentit lorsqu'on s'ennuyait ?
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Aloïs s'étira dés l'instant où il posa un pied hors de l'atmosphére étouffante de sa classe. Les cours, les profs, les éléves, les nuits, le quotidien quoi. Ah il n'aurait pas du venir ici au fond. Enfin l'inugami avait trouvé la première excuse qui lui avait traversé l'esprit pour sortir de la salle de classe. La sonnerie de la fin du cour actuel n'allait pas tarder à sonner de toute manière.... si il avait réglé sa montre comme il faut. Quoi qu'il en soit. Se promenant comme si ne rien était dans les couloirs du lycée, le faux blond sentit qu'il n'était pas le seule à faire l'école bussonière. Mais il ne chercha pas plus loin à savoir qui pouvait bien être de sortit à cette heure-ci.
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Alice se retourna pour la éniéme fois dans son lit. Non. Comme toujours le sommeil la fuyait. En plus, l'absence de sa camarade de chambre la perturbait assez. Alors, au bout de quelques minutes vaine de lutte contre elle-même, la jeune fille se redressa dans son lit et retira vivement son pyjama pour récupérer l'uniforme obligatoire de l'école. Avant de sortir de la chambre, elle ne put s'empêcher de récupérer son Boken, son fidèle sabre en bois d'entrainement assez solide et dur pour assomer n'importe qui si le coup était bien placé. Justement c'était ce qu'elle faisait de mieux, viser et frapper avec ce Boken. Pas qu'elle comptait l'utiliser... juste une question de securité vis-à-vis de tout ce que les Jours pouvaient raconter sur les Nuits... Bref s'engageant dans les couloirs, Alice chercha Yuura. Espèrant que son amie soit contente d'avoir un peu de compagnie dans sa ronde nocturne. | |
| | | Feather Soldat inconnu
Messages : 94 Date d'inscription : 24/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Dim 1 Mar - 9:36 | |
| Il y avait du monde dans les couloirs, il le sentait, il sentait les pas résonnés contre le sol. Il n’entendait pas, ça non, les serpents ont toujours eu une très mauvaise ouïe pour ne pas en avoir, lui devait déjà s’estimer heureux d’entendre. Dégénérescence à cause de la bâtardise qu’avait apportée du sang humain dans sa lignée ou simple fait qu’il était un monstre ? On ne savait pas vraiment mais Naör s’en fichait un peu. Il sentait la vibration des pas de quelqu’un d’autre dans les couloirs adjacents le sien. Malgré que l’infirmière n’était toujours pas arrivée, le serpent su que ce n’était pas elle, il reconnaissait les pas, ils changeaient selon la personne, à cause du poids, de la taille, de la position, de la marche en général. Non ce n’était pas l’infirmière. Son pas quoique léger, rappelant sa nature de piaf, était cependant plus lourd et surtout plus lent que celui qu’il entendait, comme si l’oiseau voulait garder une grâce inutile. Nan, là les pas étaient légers à cause du poids, ce n’était pas forcément voulu, ils semblaient assurés mais il y avait comme une certaine hésitation. Un apprenti sécheur ? Naör s’en foutait au final, il s’était assis au sol, le dos contre le mur, la tête un peu en arrière, regardant le plafond et ses toiles d’araignée, ignorant toute ces vibrations.
L’infirmière n’était toujours pas là, c’était étrange. Le garçon reptile regarda l’heure sur son portable. S’il n’avait pas de réseau, ça lui servait de montre. Il n’était pas sûr que ce soit autorisé mais il s’en fichait pour ça également, de toute façon, il ne s’était jamais fait choper encore alors… La première heure était presque passée. Elle était passée assez vite en fait. Bon il restait bien un bon gros quart d’heure, presque vingt minutes mais quand même. Décidant que ça ne servait à rien d’attendre plus et que de toute façon, un trou dans son emploi du temps lui permettait d’aller au CDI l’heure suivante, Naör décida de s’y rendre tout de suite, comme ça, c’était fait, il ne continuerait pas à faire déco dans le couloir. Le serpent se leva donc, partant pour une errance dans les couloirs jusqu’au CDI.
Il avait l’impression qu’il y avait du monde qui se baladait aujourd’hui, pourtant il ne croisa qu’une personne. Personne qui l’empêcha de continuer son chemin par contre. C’était celle dont il avait perçu les pas. Il comptait au départ simplement l’ignorer, comme d’hab’ mais quelque chose attira son attention. Si les serpents n’ont pas forcément une excellente ouïe et que la vue, ce n’était pas forcément ça, leur odorat était bien développée. Par simple tic tiré de son espèce, Naör passa un instant sa langue fourchue entre ses lèvres, et il capta des molécules assez inhabituel lorsque la nuit et ses créatures régnaient dans le lycée, il sentit l’odeur d’un être humain. Même un abruti aurait compris que la provenance venait de la pauvre petite créature perdue dans le noir, se baladant de façon illégal dans les couloirs. Doucement, Naör se glissa vers elle. Véritable prédateur, malgré la forme humaine, il gardait la discrétion des serpents, s’avançant vers l’intrus, fondant sur lui comme s’il s’agissait d’une simple proie et… le garçon alluma simplement l’interrupteur, réveillant les lumières, éclairant le couloir en entier. Il aurait très bien pu devenir chasseur et l’humain devenir proie mais chasser n’avait aucun intérêt pour lui et c’était fatiguant. Il était vrai qu’il marchait sans bruit et assez rapidement mais ce n’était qu’un pas naturel mais c’était assez marrant de s’imaginer des petites scènes de prédations, certaines créatures de ce monde paraissaient si fragile…
L’intrus était bien une jour, l’uniforme le confirmait. Petite, cela perturba un peu Naör, pour une fois qu’il ne devait pas regarder quelqu’un d’en bas, la fille en face de lui faisait presque sa taille. Cheveux roux, yeux bruns, une lycéenne assez classique au final, une humaine qui n’avait rien à foutre là cependant. Le serpent la fixa un instant de ses yeux jaunes, ne faisant aucun geste, toujours à côté de l’interrupteur.
-Qu’est-ce que tu fous là ?
Ouais, tu fais chier mémère, à trainer dans les couloirs, il allait finir par se faire choper en pleine séance de sèche là.
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| | | Ikari Admin
Messages : 383 Age : 24 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Mar 3 Mar - 19:38 | |
| Alors qu'elle ramassait sa lampe, elle entendit une voix résonner derrière son dos. Un frisson la parcourue, et une sueur froide l'enveloppa avec violence, répandant à travers son corps une étrange onde froide, glacée. Alors, la jeune femme se retourna lentement, avec des mouvements calculés, elle était prête à se défendre si elle y était obligée, mais elle était tout de même anxieuse, la peur formant une petite boule dans le creux de son estomac. Néanmoins, quand elle plaça sa lampe torche sur l'ombre qui se tenait devant elle n'était qu'un élève, elle en avait rapidement entendu parler par les Nuits du conseil de discipline. Horsen Jairo, terminal ES. Élève récalcitrant, séchant souvent les cours par plusieurs manières mais encore ça pouvait aller. Il n'était pas méchant mais le conseil avait du mal à le cerner par son manque de communication et l'on dit de lui qu'il serait plus un loup garou. -Toi, si tu n'es pas en période libre, tu dois aller en cours et tout de suite. La cloche avait sonné, mais la deuxième commençait. Yuura devait en tout cas continuer sa ronde, passer dans la bibliothèque, à l’infirmerie où l'on disait qu'un élève aux notes plutôt bonne s'amusait à prendre le seul lit de disponible. La jeune Jour aperçut d'ailleurs l'oiseau qui faisait office d'infirmier, et elle lui adressa un simple regard rapide avant de revenir planter un regard accusateur, de reproche au jeune, quoique plus grand, sécheur pour bien lui faire comprendre qu'il n'avait rien à faire à traîner dans les couloirs et qu'il allait foutre sa vie en l'air s'il ne suivait pas les cours. Puis après lui avoir dit sèchement de rentrer en classe, Yuura tourna les talons et poussa un long soupir après s'être assurée qu'il ne puisse pas entendre. Elle n'avait pas pour habitude d'être sèche mais dans certains cas, il fallait se montrer intransigeant, pour bien se faire comprendre. Il fallait montrer de la confiance, de l'assurance, et pas de la peur, et le sentiment d'insécurité que la jeune femme ressentait ici.
Un bâillement s'échappa de ses lèvres, il était tard et faire partie des deux conseils était plutôt éprouvant mais bon, il ne lui restait que quelques tours à faire avant de pouvoir rejoindre sa camarade de chambre et l'une de ses amies les plus proches, l'une des seules filles qu'elle arrivait supporter car elle n'était pas superficiel et s'en était agréable. Alors qu'elle marchait à peine éclairé, ne voulant pas allumer les lumières -cela pouvait faire fuir les sécheurs- Yuura remarqua tout de même un morceau de tissu sur le parquet grinçant. Curieuse, la jeune élève s'approcha, se baissa et le ramassa. Il devait sûrement appartenir à un t-shirt abîmé, la jeune femme ne s'en inquiéta pas plus. Néanmoins, elle ne remarqua pas ce qu'il se trouvait au fond de ce couloir qui donnait sur le bureau du directeur, que quelque chose n'allait pas, mais cela, personne ne pouvait le remarquer.
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La délivrance. La sonnerie en d'autre mot, Tsuru fut le premier à partir, en fait il était le premier à avoir rangé ses affaires, de toute façon il n'y comprenait rien donc bon. Immédiatement, il se dirigea au tableau d'affichage, regardant et... non. Personne n'avait accepté de lui donner des cours de soutien. La déception passa sur son visage et, ayant une heure de libre, la grue décida de la passer dans la forêt. Dans cette forêt où il pouvait voler, sentir le vent le fouetter et emporter jalousement une ou deux plumes. Alors Tsuru commença à courir vers le vestibule, commençant même à retirer sa cravate et sa veste, à enlever ses chaussures pour finalement jeter tous ses vêtements à l'orée de la forêt, perdant son dernier sous-vêtement tandis qu'il se transformait en grue. Il retrouvait toujours ses vêtements, qu'importe l'endroit où il les laissait, il les retrouvait.
Il étendit ses ailes, râpant l'écorce des arbres et prenant garde aux branches à chaque battement d'ailes pour ne pas se blesser... Se blesser, que c'était horrible de perdre ses plumes, c'était si insultant pour une grue d'être sale et Tsuru n'échappait pas à cette instinct. Il lissait ses plumes, en prenait grand soin. Dans tous les cas, c'était bon, il se tenait au dessus des cimes des arbres, les frolant les pour ne pas se faire brutalement projeter au sol comme cela lui était arrivé par le passé. Voler, qu'elle sensation exceptionnel. | |
| | | Crayon Admin
Messages : 238 Age : 30 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Mer 4 Mar - 21:41 | |
| Levant rapidement la main devant ses yeux pour ne pas se faire éblouir par le faisceau lumineux de la lampe de poche, Jairo se décala un peu pour voir plus clairement son interlocutrice, qui ne perdit pas de temps vu qu'elle lui donna l'ordre de retourner en classe. Elle, il était sur qu'elle avait la chance d'être humaine, alors que faisait-elle en pleine nuit, et en plein dans les heures de cours des Nuits ? En fait il ne voyait qu'une explication, le conseil des élèves de nuits tout simplement,ils devaient peut-être être à court d'effectif... mais de là à aller chercher des jours... enfin pourquoi pas après tout. Le garçon n'avait rien contre ça, ça faisait juste des personnes de plus à éviter... et si tout les jours faisait aussi bien leur boulot que la jeune fille devant lui qui se contenta de lui ordonner de retourner en cours sans même vérifier qui le faisait bien, il n'avait pas trop de quoi s'inquiéter. Fallait juste qu'il fasse gaffe à ne pas en rencontrer et tout se passerai bien, il était prévenu maintenant au moins. Jairo ne dit rien, ayant simplement soutenu le regard que lui avait lancé la jeune fille avant de repartir, lui aussi reparti de son côté, comme si cette rencontre n'avait jamais eut lieu, puisque chacun des deux interlocuteur avait bien mieux à faire que de parler à un inconnu, très court échange qui serai sans doute oublié dans la minute suivante. Enfin Jairo gardait quand même l'impression d'avoir été remis en place par un gardien de prison... non en fait ça l’agaçait de s'être fait enguirlandé par une gamine qu'il pourrait tout à fait mang- il secoua la tête en se rendant compte que c'était complétement nocif d'avoir des pensées de ce genre. En tout cas le jeune homme obéit, ce qu'il avait l'intention de faire de toute façon, et retourna vers sa salle de cours. Le prof était sorti, les élèves aussi bien qu'ils en restaient quelque uns devant la porte, qui trainaient. Heureusement elle était encore ouverte, et le Nuit put récupérer ses affaires dans problèmes, d'ailleurs il vérifia au passage que son briquet se trouvait bien dans sa poche habituelle. Oui tout était nickel, au moins il pourrait décompresser en s'en fumant une dehors pendant que certains allaient à leur cours optionnel. Jairo lui avait donc une heure à glander. Trainant quelques minutes dans les couloirs, alors que les autres élèves vaquaient à leur occupations. Les plus sage allaient en permanence, certain tout simplement lire, d'autre trainer dehors dans les jardins. Personne ne lui proposait de venir faire quelque chose, et c'était très bien, Jairo avait fait en sorte que personne n'ai envie de l'approcher, c'était bien mieux comme ça et de toute façon, il se disait tout le temps qu'il n'était que de passage dans ce lycée. Passant devant le tableau des annonces, n'ayant rien d'autre à faire, il regarde et lu les différents papiers accrochés, quelques annonces pour des options, le règlement intérieur, des annonces d'élèves... rien de nouveau. Enfin cette fois il regarda plus attentivement les les différents papiers, remarquant un qu'il n'avait pas encore lu. Un élève de terminal S demandait des cours de soutien ? Tient c'était intéressant... peut-être qu'il payait pour les cours. Enfin même si c'était pas le cas, il devait bien avoir quelque chose à donner en échange, peut-être même des cigarettes ! Vu qu'il avait l'intention de fumer sa dernière bientôt, et qu'il ne lui faisait pas très longtemps pour être en manque... en bref, Jairo ayant déjà redoublé plusieurs fois, il avait au moins des cours et notions qu'il avait enregistré à force de répéter. Enfin sans réfléchir plus que ça, le garçon sortit son stylo et marqua en bas du papier "Dispo pour cours de soutient, J. Horsen terminal ES, tel 062*9478**." d'une écriture un peu penchée mais écrire à la verticale, ce n'était pas vraiment pratique. Jairo contempla ensuite son mot, et marqua aussi le nom de l'élève sur un bout de papier qu'il glissa dans sa poche, pour s'en rappeler. Tsuru, ça ne lui disait rien mais en même temps pas étonnant vu qu'ils n'étaient pas dans la même classe. Le jeune homme prit ensuite la direction de l'extérieur. Arrivé aux escalier, intrigués, il ramassa une cravate qui trainait par terre, se disant qu'il fallait pas être doué pour perdre sa cravate comme ça... quelques pas après, il trouve aussi une chemise. D'accord la ça commençait à être bizarre, quelqu'un c'était foutu à poil pour prendre un bain de lune ou quoi ? Enfin vu les élèves qu'il y avait dans le lycée de nuit, il penchait plutôt pour quelqu'un s'étant transformé. Il tomba aussi sur un pantalon, enfin il n'y garda pas mais mit toutes les fringues au même endroit, en tas sur une racine. Car il venait d'arriver tout juste à la lisière de la forêt. Le wendigo s'assit par terre en tailleur, et s'alluma sa cigarette. Mal à la tête, mal au ventre... il s'agita un peu, très agacé, en voyant tout ces tronc d'arbres, il avait l'envie de tous les arracher à grand coup de griffe, de faire tomber les branches et se défouler... En ce moment le monstre, l'autre part de lui-même, s'agitait et brulait d'assouvir ses pulsions meurtrières, de dévorer de la viande crue, de diminuer la grande tension interne provoqué par la faim qui mettait à mal son organisme. | |
| | | Loupwolf Modérateur Principal
Messages : 173 Age : 25 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Jeu 5 Mar - 9:42 | |
| La sonnerie ! Enfin ! Anders se releva comme pour prouver que non il ne s'était pas encore totalement endormi sur son bureau.... seulement en partie. En tout cas il ne se fit pas franchement prier pour vite sortir de la salle de classe étouffante. Ah il fallait vraiment être maniaque pour adorer aller en cours... bien qu'il s'agissait d'une étape plus ou moins indispensable pour qu'ils puissent avoir un bon avenir. Si ils en avaient un. Mais bon le jeune homme garda ses réflexions pour lui. C'est en regardant autour de lui, dans le couloir, qu'il soupira : "Rah.. je me suis encore perdu.." Bon il avait un peu de temps pour retrouver son chemin avant le prochain cours.
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Aloïs s'étira alors qu'il entendit la sonnerie retentire. He ben ! Ce n'était pas trop tôt... Oui bon il n'était pas en cours et donc ne pouvait pas franchement se plaindre de ce dernier mais là n'était npa sla question. Maintenant si on le croisait dans le couloir on ne pourrait rien lui dire. L'avantage que le cours soit finit... Il sentit son estomac gargouiller un peu... hum.. vivement la pause du repas.
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C'est fou comme un lycée peut changer quand la nuit tombe. Et c'est plus curieuse qu'impressionnée, que Alice se baladait dans les couloirs en se demandant où pouvait bien être Yuura... Elle fut surprise quand les lumières s'éclairérent d'un coup, resserant instinctivement sa main sur la garde de son sabre en bois. Elle se retourna et fut surprise de voir un élève, non pas si suprise en fait, mais ce fut surtout la réaction d'auto-défense de son caractère habituel qu'elle adopta. De quel droit est ce que celui là lui parlait sur ce ton ? : "Un "bonsoir qui est tu ?" T'arracherait la langue ?" Lança Alice alors qu'elle l'observait silencieusement. Il était plus grand qu'elle... hum en même temps rare très rare était les personnes qui était plus petites qu'elle. Serrant son sabre de bois elle ajouta : "Je file un coup de main au conseil de discipline et toi qu'est ce que tu fiche ici ? T'es pas censé avoir cours ? La sonnrrie viens juste de retentir tu n'aurait pas put venir ici si rapidemment Sauf si tu séchait les cours" | |
| | | Feather Soldat inconnu
Messages : 94 Date d'inscription : 24/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Ven 6 Mar - 19:29 | |
| "Un "bonsoir qui est tu ?" T'arracherait la langue ?"
Tss, il en avait rien à foutre de savoir qui elle était, il le savait déjà, c'était une stupide jour qui trouvait sa vachement courageux de se promener dans le lycée la nuit voilà tout. Qu'espérait-elle trouver? Des monstres comme doivent décrire les rumeurs qui traînent chez les membres humains de ce lycée? Peut-être, elle avait bien une épée, quoique en bois. Arrogance? Tss, fichu espèce, Naör aurait bien envie de prendre sa forme de serpent juste pour la faire déchanter mais... il n'avait pas la taille de ses frères et lui n'était pas vraiment impressionnant... Fichu nature, fichus humains, elle était loin l'époque où ils vénéraient son ancêtre par crainte, elle était loin l'époque où ceux de sa famille pouvait entourer le monde tout en réussissant à se mordre la queue. Naör regardait l'inconnu de haut, gardant une position droite comme s'ils faisaient tout les deux la même taille, ne baissant que ses pupilles fendues pour avoir les yeux de la rouquine en fasse des siens, pour une fois qu'il était le plus grand, le jeune homme n'allait pas s'en priver.
"Je file un coup de main au conseil de discipline et toi qu'est ce que tu fiche ici ? T'es pas censé avoir cours ? La sonnrrie viens juste de retentir tu n'aurait pas put venir ici si rapidemment Sauf si tu séchait les cours"
Hé meeerde... une pionne bénévole. Ils n'avaient pas assez du conseil de discipline des Nuits non? Fallait que celui des jours vienne les faire chier aussi. Et là évidement, il avait été pris la main dans le sac, il était juste impossible qu'il est été en cours à l'heure qui venait de se terminer. Naör ne se démonta cependant pas, il était juste agacé parce que devoir se justifier était fatiguant et chiant, ce n'était pas la première fois qu'il séchait puisqu'il passait plus de temps en dehors des salles de cours que dedans, ce n'était donc pas la première fois non plus qu'il se faisait choper mais là... il n'était vraiment pas d'humeur et par une humaine en plus. Nan, c'était vraiment chiant.
"-Je reviens de l'infirmerie"
Ce n'était pas faux, il avait passé l'heure à ne rien faire devant la porte en attendant l'arrivée de l'infirmière. Bon il n'avait certes pas besoin d'aller là bas non plus mais... il s'inventait des mots qui si au début le piaf qui faisait office d'infirmière, se donnait un mal fout à soigner ou même à essayer de savoir si c'était vrai ou non, maintenant sachant que la plupart n'était que mensonges, elle s'en foutait un peu, le laissant dans son coin à lire un bouquin. Jugeant avec un peu plus de précision la demoiselle devant lui, Naör put remarquer que par instinct, elle posait la main sur le pommeau de son espèce d'épée, ce qui fit sourire le garçon d'un air mauvais, laissant par simple tic sa langue fourchue se glisser entre ses lèvres, après tout, on ne chasse pas le naturel. Cette fille craignait-elle quelque chose? L'aspect nocturne du lycée la rendait-elle méfiante? Hé bien ma jolie, fallait pas se promener dans les couloirs la nuit si t'avais peur.
"-Et si j'étais en train de sécher, qu'est-ce qu'une nana de ton espèce aurait fait hein? Me donner un avertissement ou essayer de me coller? C'est risible"
Même être envoyer chez le directeur, il en aurait rien à foutre. Il ne foutait pas de bordel, avait des notes excellente, son seul crime: ne jamais aller en cours. Alors qu'est-ce qu'il pouvait craindre franchement? Bon ok, des fois il se bastonnait un peu mais rien de très spectaculaire alors que pouvait-il vraiment craindre hein? Pas une frêle humaine qui se promène dans les couloirs en tout cas. | |
| | | Ikari Admin
Messages : 383 Age : 24 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Ven 6 Mar - 21:18 | |
| Elle aurait dû surveiller que ce Jairo rentre bien en cours, mais de toute manière, le conseil de discipline de nuit allait bientôt commencer à prendre le relais. Cependant, et en attendant, Yuura devait faire sa ronde, prévenir et une fois tout ceci terminé, elle se rendrait dans la salle de conseil et dirait qu’elles étaient les personnes qu’elle avait croisé dans les couloirs en train de sécher et si ils trainaient encore dans les heures qui suivraient, serait très certainement sévèrement puni. Ainsi, Yuura continuait avec courage son chemin, marchant dans cette ombre qui léchait son corps comme pour l’attirer dans cette noirceur. Le bruit incessant de ses pas, des chuchotements de ces êtres qu’elle savait différent d’eux, mettait une certaine peur dans son être, faisait frissonner son corps d’un frisson désagréable, elle sentait ses tripes se tordre quand un bruit anormal se faisait entendre dans les couloirs si sombre qu’ils semblaient s’étendre à l’infini, qu’ils semblaient sur le point de refermer leurs mâchoires sur les pauvres êtres qu’ils étaient, qu’importe leurs différences. La jeune femme devint rapidement pantelante, la lumière de sa torche se taisant peu à peu, succombant à l’ombre qui s’étalait dorénavant devant elle et elle voyait les crocs commencer à l’emprisonner. Son pas s’étaient accéléré, mais Yuura continuait à faire sa ronde, à faire son travail tout en essayant de calmer ses nerfs qui formaient des boules, amplifiaient sa peur et ses émotions néfastes de terreurs. Elle était comme une proie prise au piège qui attendait le miracle de ne pas se faire dévorer. Une fine pellicule de sueur s’était déposée sur son front, son cœur endolorie se sentait si oppressé qu’elle avait l’impression qu’il ralentissait peu à peu, ses jambes devenaient comme du coton et, à bout de force, la jeune élève s’appuya contre un mur. Sa vue se brouillait, se perdait dans l’immensité de cette noirceur abyssale, son souffle disparaissait, aspiré par cette bête avide de faire une victime, et la sensation d’un souffle sur sa nuque se fit lentement sentir et fit retourner la Jour vivement. Rien. Il n’y avait rien, ce n’était qu’une hallucination, un tour joué par son esprit mais aussi par la sensation d’insécurité que tous les couloirs donnaient. Puis elle vu sa délivrance, son purgatoire, elle vit la lumière, dans un couloir adjacent. Reprenant un côté sûr d’elle, Yuura s’avança, deux personnes parlaient et elle les reconnut immédiatement. L’un était très certainement le plus grand sécheur du lycée, l’un de ceux dont le conseil lui avait parlé, jusque dans des détails qu’il n’aimait apparemment pas, l’autre était sa camarade de chambre, une amie qu’elle appréciait particulièrement pour ce qu’elle était et ce petit côté garçon manqué adorable et extrêmement mignon qui ne faisait qu’augmenter avec sa petite taille si bien que Yuura n’avait qu’une envie par moment : lui sauter dessus et lui faire un câlin. Néanmoins, ce n’était pas le moment, et, elle se décida à intervenir, utilisant un joker, un atout qu’on lui avait confié. -Pour un petit tu essaie de faire ton grand. A force de sécher tu te feras renvoyer et tu seras obligé de rester dans ta chambre sans voir personne, sans lire ou autre, juste toi et l’ennui petit serpent. Tu sais, le conseil sait beaucoup de chose, plusieurs personnes ont vu de qu’elle taille tu étais et il semble que dans ton espèce c’est plutôt petit, je me trompe ? Son regard avait cherché celui du jeune homme, une lueur de défi qui dansait dans ses yeux tout en gardant cette peur. Même s’il était petit, Yuura savait qu’il était plus fort, néanmoins, Alice était là. Elle l’avait salué de la tête avec un grand sourire amical comme elle les réservait pour ses amis et seulement eux, avant de reprendre un air calme pour se concentrer sur le sécheur.
***
Il était temps de retourner au sol, il était temps de quitter les cieux, de quitter la douceur du vent, la morsure du froid, de quitter cet unique endroit où il se sentait bien, cette endroit qui faisait battre son cœur de sensation toutes plus extraordinaires les unes aux autres. La grue pouvait sentir chaque muscle, chaque plume, chaque mouvement, il sentait le sang tambouriner dans ses tempes quand il se laissait planer avec les courants chauds et faire maintes et maintes fois le tour de cet établissement aux allures de cathédrales gothiques ne le lassait pas. Ses émotions explosaient en lui, le faisant tout simplement fermer les yeux tandis que son corps devenait plus léger, que ses plumes les plus mortes se faisaient emporter par le vent. Mais il fallait remettre pieds à terre, et comme à son habitude, Tsuru redoutait ce moment, il ne voulait pas, il voulait s’enfuir, seulement être une grue et ne plus jamais reprendre sa forme d’Homme. Les Hommes étaient des êtres qui s’opposaient entièrement aux grues, les grues étaient propres, gracieuse, d’une blancheur éclatante, elles étaient royales, et sa race était la plus grande, la plus majestueuse. Alors que les Hommes n’étaient que des pauvres bêtes se roulant dans la boue, dans la crasse, des êtres infâmes et terribles. Retournant à terre, Tsuru lissa ses plumes avec les glandes qu’il secrétait avant de retrouver ses vêtements, et un jeune homme assez près de ces derniers. Qui était-il ? Le jeune homme toujours sous sa forme de « monstre » s’approcha, croisant élégamment ses grandes et fines pattes d’oiseau, ramassant ses affaires dans une certaine méfiance, ne quittant cet être qui dégageait une aura sombre, en proie à des choses que Tsuru ne pouvait comprendre, il dégageait une aura si intense que l’oiseau en était intrigué et ce sentiment de curiosité était étrange en tant que grand peureux qu’il était. Puis, se glissant derrière un arbre, reprenant sa forme d'humain impur qu'il haïssait tant, tout en sentant une étrange chaleur provenir de ce Nuit présent à seulement quelques mètres de lui, et plus il essayait de l’ignorer tout en remettant ses vêtements avec une lenteur interminable et plus il pensait à cette chaleur étrange qui lui donnait l’et plus il pensait à cette chaleur étrange qui lui donnait l’impression qu’elle allait la dévorer pour assouvir des faims bestial tel un être grégaire. | |
| | | Crayon Admin
Messages : 238 Age : 30 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Ven 6 Mar - 23:18 | |
| Il serait ses bras contre son corps. Assit en tailleur, le wendigo s'obligeait à respirer lentement, calquant sa respiration sur un rythme lent, soufflant la fumée de cigarette de ses poumons enfumés. Pourquoi maintenant ? Alors que ça faisait pas mal de temps qu'il avait réussi à être à peu prêt calme, à contenir sa nature, pourquoi est-ce que en ce instant, en cette nuit, il était autant agité et énervé ? C'était comme cela parfois, il n'en pouvait simplement plus, ses nerfs et son esprit usés et épuisés ne demandait qu'à lâcher la bride pour arrêter la douleur et la tension.... Non... il fallait qu'il fasse quelque chose, n'importe quoi ! Qu'il détruise, qu'il tue quelque chose ! Il ne pouvait pas rester comme ça, à attendre que ça passe, c'était impossible, parce qu'il avait mal, il avait l'impression que ses veines allaient éclater sous la pression, que quelque chose en lui allait se déchirer sous la tension, si il ne faisait pas quelque chose pour la diminuer... et c'était exactement ce que voulait le monstre, cette bête putride qui était en lui, qui était lui, qui réclamait, qui hurlait, qui le torturait pour l'obliger à agir contre sa volonté... c'était... c'était lui. Il était cette bête ! C'était sa nature ! Il devait agir comme ça car c'est comme ça que les wendigo agissent ! Tu es la bête ! Tu es le montre ! Il n'est pas en toi, il est toi ! Toi, monstre maudit, si tu veux arrêter de souffrir... tu sais ce que tu as a faire. Tue-le, dévore sa chair, repais-toi de ton sang... celui que tu entend... Jairo avait seulement levé légèrement la tête quand il avait entendu du mouvement derrière lui. Quelqu'un, ici... quelqu'un ici alors qu'il voulait être seul ? Rien que cette pensée l'énerva au plus au point. Le garçon jeta un regard vers le bruit, du coin de l’œil, vit quelque chose de blanc se déplacer. Quelque chose de très appétissant. Mécaniquement, les membres tremblant sous leur douleur, il se leva, se mettant simplement debout, et fit quelque pas lent vers l'endroit ou l'autre se tenait. Psychopathe, sadique, névrosé, autant de mots pour définir ce qu'était Jairo, et aussi, ce qu'il exécrait le plus. À l'intérieur de son esprit malade, ses pulsions monstrueuses ne demandait qu'une chose, pouvoir être assouvies d'une façon ou d'une autre, c'était le but de toute pulsions, sans rien d'autre que l'assouvissement et la recherche du plaisir du soulagement, le soulagement de ne plus avoir faim, de calmer enfin cette faim... et sa faible psyché humaine était loin d'être assez solide pour réussir à inhiber ses énergies qui usait ses nerfs. Plus il essayait de résister, plus la force augmentait... pire encore, il avait la net impression que le monstre s'amusait énormément à épuiser l'esprit du garçon, à le briser de plus en plus jusqu'à ce qu'il cède. Et que penser, quand on savait que le monstre, c'était lui-même ? Et quelque chose explosa en lui au moment ou il posa ses yeux maintenant aux iris rouges sur le corps de celui qui se tenait en face de lui. La peau blanche, la chair délicieuse, les veines remplies de sang chaud, il avait comme l'impression... l'impression que c'était... une provocation. Tandis que sa colonne vertébrale le brûlait, que sa queue squelettique battait la poussière au sol, ce soir le wendigo sorti victorieux de la lutte en poussant un grondement profond. - Attention propos potentiellement dérangeant:
Et ça ne lui prit qu'une seule seconde, même moins, le temps que le monstre se jette brutalement sur sa proie, en grognant férocement, Jairo attaqua cet inconnu et lui envoya un violent coup de poing dirigé vers la gorge, rapidement et sans crier gare. Immédiatement après, le wendigo l'attrapa et le colla brutalement contre le tronc d'arbre, appuyant son avant bras contre la nuque du jeune garçon, en profitant pour l'empêcher de crier en lui planquant sa paume contre la bouche. Il ne pensait même plus à ce qu'il faisait, tout son esprit était tourné vers une seule et unique chose, se libérer de ses pulsions douloureuses de n'importe qu'elle manière. De sa main libre et surtout griffue, il lui déchira la chemise le haut, pour découvrir les épaules de sa proie. Blanches, immaculées... et malheureusement, elles ne le restèrent pas longtemps, car le monstre affamé y planta ses crocs. Le sang chaud coula dans sa bouche, dans sa gorge... sensation délicieuse qu'il n'avait pas ressentie depuis longtemps... et qu'il n'avait pas le droit de ressentir ! Il ne fallait pas qu'il tue, pas qu'il dévore... le monstre retira ses crocs de la chair, sans l'arracher, regardant ce liquide rouge qui coulait. Et cela l'agitait. Il n'était plus que le wendigo, la bête la plus basse et souillée qu'on pouvait trouver dans les bas-fond de l’existence, au tréfonds des endroit les plus malsains et répugnants, et qui maintenant en ce moment sa proie sous son contrôle. La douleur lui prenait les tripes, ses pulsions lui ordonnant d'utiliser cette énergie horrible, de n'importe qu'elle façon. Et rien que le goût et la vue du sang de ce garçon pur, ça l'excitait. Le serrant et l'obligeant à se tenir tout contre le tronc, il ne s'écoula pas plus de deux secondes après la morsure pour que Jairo se déchaine, et d'un geste déboucla sa ceinture. Et ce fut rapide, violent, pour le wendigo l'autre n'était qu'un objet dont il se servait, et c'était tout. Il n'entendait rien d'autre que ses propres soufflement bestiaux, ne sentait rien d'autre que le plaisir intense des pulsions et des désirs assouvis. Et il se fichait de ce que pouvait ressentir l'autre.
Terminé, Jairo s'écarta brutalement, essoufflé, il resta hébété quelques seconde, quelques pas derrière l'autre garçon. Qu'avait-il fait ? Ou plutôt, qu'avait-il pas fait ? Il ne s'était pas retenu, pourtant... jusqu'ici, il y était arrivé. Il ne voulait pas en voir plus, sans réfléchir et suivant uniquement ce que son instinct lui dictait de faire, encore une fois, le jeune homme partit, tout simplement,il ne resta pas plus de quelques secondes, il se mit à marcher d'un pas rapide, son cœur toujours battant et cognant dans sa poitrine, ayant ramassé sa cigarette tombée à terre mais toujours allumée d'un mouvement mécanique, en quelques mots, il se sauva. Il se sauva devant son propre crime, laissant l'autre seul... et Jairo ne voulait pas savoir, à peine avait l'avait-il quitté qu'il voulait oublier. Et tout ce qu'il trouva à faire, ce fut d'aller s'assoir, presque se terre, dans le coin sombre d'un couloir à l'intérieur du lycée. Haïssant ce qu'il était devenu, ce qu'il avait fait, et d'un geste tremblant et après quelque minutes de silence, le garçon éteint sa cigarette en l'écrasa contre la peau du dos de sa propre main, ce sale monstre, il méritait de souffrir. | |
| | | Loupwolf Modérateur Principal
Messages : 173 Age : 25 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Jeu 12 Mar - 8:29 | |
| Il se cherchait des excuses maintenant ? En fait elle n'avait aucune idée de la véracité des propos du jeune homme mais peut importe, elle n'aimait pas le ton qu'il employait avec elle. Mais là où Alice fronça réellement les sourcils d'injustice et d'un net agacemrnt qu'elle ne chercha même pas à cacher quand elle afficha un sourire sarcastique : "Une nana ? Monsieur pense qu'à cause de mon sexe et de ma fichu taille je suis bien incapable de faire quoi que ce soit ?" A ce que ça l'énervait ! Les réflexions sur sa petite taille... pire encore venant d'un garçon. Pourquoi ce genre là se croit tellement superieur face aux filles ? Les clichés ont la peau dure, ce n'est pas encore demain la veille que le monde considérera les femmes comme les égaux des hommes. Bref au lieu de se plonger réellement dans de telle réflexion, Alice fit un geste vif avec son sabre l'arrêta à quelques centimètre du visage du jeune homme, le geste de l'arme faisant bouger les cheveux du blond face à elle. "Ce n'est pas parce que tu est un garçon que tu est plus fort. Ce n'est pas parce que tu est plus grand que tu est plus fort. Ce n'est pas parce que... tu est un lycéen de la nuit que tu est forcément plus fort. Ce bois on le surnomme aussi le Bois d'Acier (j'ai zappé le jolie nom scientifique) et il est suffisament solide, cette arme suffisament lourdeet j'ai suffisament de force pour le fracasser le crâne avec" Un ton assez sec. Comme si il pouvait l'impressionner, tss.. il rêvait : "Peut être que seulement un ou des os brisés. Ça te donnera une bonne excuse pour aller à l'infirmer..." Elle ne termina pas sa phrase qu'elle fut interromput par l'irruption soudaine et la voix forte d'une personne qu'elle reconnaitrait entre mille. Son expression froide se transforma en un sourire quand elle se retint de s'exclamer un "Yuu' ! Te voilà" qui ne serait pas vraiment crédible après le discour de plutôt. | |
| | | Feather Soldat inconnu
Messages : 94 Date d'inscription : 24/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Jeu 19 Mar - 22:05 | |
| Naör continuait d’afficher un air dédaigneux face à cette jeune fille en face de lui. Elle ne l’avait pas bien comprise, pensait qu’il lui faisait une remarque sur son sexe ou sur sa taille mais… le serpent n’aurait rien d’intéressant à y puiser là-dedans, ça non, surtout que l’un des sujets lui était sensible également. Non, il la méprisait pour ce qu’elle était : un être humain. Un fichu membre de cette espèce orgueilleuse malgré sa faiblesse, pire que des nuisibles. Son ancêtre avait fait une erreur en préférant s’occuper du fils d’un dieu plutôt que de ce peuple. Tsss, cette bande d’imbécile avait depuis trop bien longtemps piétiné leur dignité, c’était agaçant et sa famille elle, continuait à s’occuper de broutilles entre espèce oubliés par ceux qui les vénéraient autrefois.
Et soudain l’air vibra, il sentit l’espace autour de lui se déformer un instant et un souffle vint lui faire voler ses mèches blondes avant qu’il ne se rende compte que l’épée en bois le menaçait à quelques centimètres de son nez. Tsss, vraiment… les humains étaient agaçants. Voilà maintenant que la demoiselle lui racontait il ne savait quoi sur son petit joujou en bois, bref il s’en foutait pas mal lui, cette fille était juste chiante. Et en plus elle lui envoyait des menaces à la figure. Sérieux, elle croyait quoi ? Ce n’était qu’un sabre en bois tenu par une humaine, elle croyait vraiment pouvoir l’atteindre ? Lui, héritier de sang du plus grand serpent que ce monde est porté ? Lui dont ses ancêtres pouvaient enlacer le monde et se mordre la queue ? Lui dont l’espèce peut se vanter de pouvoir tuer les dieux ? Enfin pouvait, ils étaient devenus pathétiques, c’était déprimant mais lui Naör, pouvait encore étouffer une humaine ou la tuer avec son venin. Tss. Il poussa d’un doigt de sabre de devant son nez, ayant perdu son air dédaigneux rien qu’en pensant à sa fichu lignée, ayant pris un air de blasé sombre assez habituel.
« -‘Fin bref… écoutes la Diurne, le mieux pour toi serais qu… »
Il ne finit pas sa phrase qu’une autre arriva. Même odeur que la première, même tenue, même impression. Encore une saloperie d’humaine, ils étaient envahis ce soir. Naör tourna son regard doré vers elle avec son visage sans sourire, agacé de ces interruptions à sa tranquillement. Cependant, ce n’étaient pas n’importe quels gêneurs ces deux-là : voilà que la dernière arrivée se mit à le menacer également mais aussi à l’insulter carrément ! Le tout en énonçant le conseil. C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Bordel, elle avait quoi contre se taille hein ? Elle était pas contente parce que sa copine réussissait encore à être plus petite que lui alors qu’il n’était pas bien grand c’est ça ? Elle était fière de le dépasser largement ? Elle était fière de savoir qu’il n’était pas le serpent géant de sa lignée ? Bordel qu’est-ce qu’elle était chiante.
Il y a des gestes qu’on regrette et d’autres non. Naör ne regrettait pas grand-chose et le coup de poing qu’il venait de foutre dans la gueule de cette sale humaine le réjouissait même. Petit sourire. Misérable créature. Peut-être qu’il aurait dû s’occuper de la rouquine avant de celle-là, avec son sabre elle semblait plus dangereuse mais elle, elle l’avait vraiment saoulé. Ce n’était que justice, les êtres humains devraient les craindre, eux les Nuits, les Créatures, plutôt que de leur faire la morale ou de les menacer.
« -Vas-y, dis encore que t’as un problème avec ma taille et ce n’est pas qu’un coup de poing en pleine poire que t’auras. T’as l’air de connaître un peu de choses alors tu devrais savoir que ce n’est pas bon de traîner dans les couloirs la nuit lorsqu’on est humain non ? »
Léger sifflement, sa langue passa entre ses lèvres, simple tic mais également agacement. L’énervement lui redonnait parfois sa forme d’origine, il savait se contenir mais… là il sentait bien que ses joues et ses avant-bras avaient commencé à redevenir écailleux. Il se tourna légèrement vers la première fille, histoire d’annoncer qu’il ne s’adressait pas qu’à sa copine.
« -Tsss, vous devriez retourner dans vos dortoirs avant de vous faire bouffer par un taré. Votre espèce est trop faible pour venir faire chier les notre »
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| | | Ikari Admin
Messages : 383 Age : 24 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Sam 21 Mar - 20:32 | |
| Ce n’était que douleur. Il l’avait senti s’approcher près de lui alors qu’il avait à peine remis son bas, puis il avait senti force l’écraser, l’envahir. Il n’avait pu crier, hurler toute la douleur qui avait naquit dans son ventre, dans son bassin et ses jambes. Il avait eu l’impression qu’on le brisait, qu’on le déchiquetait encore et encore. Les larmes embrumaient son regard, coulaient sur ses joues en feu… Tout son corps était en feu, mais ce feu était douloureux, ce n’était que brûlure violente qui enlaçait sa gorge afin de ne pas le faire hurler. Puis tout cela retomba. Il sentit l’autre s’éloigner, il sentit cet aura violente couler sur son corps transpirant, laissant comme des marques de griffures invisibles sur être, sur son esprit. Alors, il se sentit partir, il sentit le noir l’envelopper, l’enlacer tandis que le froid le giflait dangereusement et flageolait son corps tremblotant et agité par les spasmes. Seulement, l’ombre ne l’enlaça pas bien longtemps puisqu’il se réveilla, dévoré par le froid. Il n’avait pas souvenir de ce qu’il faisait là, pourquoi était-il ici ? Pourquoi son corps était douloureux et qu’un étrange liquide blanchâtre autour de lui coulait, c’était… Le mot fleurit dans son esprit et il en fut immédiatement apeuré. Que s’était-il passé ? Tsuru ne voulait pas savoir, les larmes aux yeux, l’esprit nageant dans le brouillard le plus intense, il s’en alla. Rapidement, furtivement, laissant derrière lui des plumes tachées par le sang et la poussière, par ce liquide poisseux qui lui appartenait à lui et à un autre… Il ne sentait rien, ne se souvenait de rien. Il ne comprenait pas et ses pas le guidaient vers le bâtiment. Le jeune homme se sentait vide, telle une coquille dévorée. Son regard vide ne voyait qu’à peine et une fois devant le tableau des annonces, il fit le geste par automatisme, rentrant les coordonnées de celui qui l’avait accepté comme étudiant. « Rendez-vous chambre B4 tout de suite pour le premier cours de soutien ? » Il avait rapidement envoyé cela à son nouveau professeur avant de rejoindre sa chambre chancelant. Il n’irait pas en cours, il ne pouvait pas aller en cours, il se sentait trop étrange. Alors autant ne faire cours qu’avec une personne.
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Le goût métallique se répandit dans sa bouche alors qu’un gémissement s’était échappé de ses lèvres. Il était petit mais sa force était réelle, et il était plus fort qu’elle déjà en tant qu’homme. Yuura avait reculé de quelques pas après le coup, portant ses doigts fins à sa joue tandis qu’une larme roula sur ses joues. Elle expira. Elle inspira. Reprenant ensuite une posture droite et avec violence, elle envoya sa lampe torche sur la tête du sécheur. Elle commençait à bouillir, c’était toujours comme cela : avec les gens qu’elle aimait elle se montrait adorable et quand elle était avec des gens qui l’insupportait, elle était plus que détestable. -Tu tiens à te faire renvoyer ? C’est ça que tu veux pauvre serpent ! On a rien à faire ici ? Tu n’es pas au courant que les « Jours » connaissent les « Nuits » maintenant ? Tu ne sais pas que ton conseil de discipline recrute ceux du jour ? Je me moque de tes menaces car on te le ferait payer. Elle avait lâché ses mots avec un calme froid, étranger à ses habitudes. Yuura jouait un rôle sévère, chose qu’elle n’était pas mais elle comptait sur ses quelques talents de comédienne, il le fallait. Il ne fallait pas montrer la peur, il ne fallait pas montrer l’angoisse, il fallait montrer le courage, la domination face à ce serpent.
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| | | Crayon Admin
Messages : 238 Age : 30 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Lun 23 Mar - 2:08 | |
| N'ayant toujours pas bougé du sol, assit au pied du mur les genoux repliés, Jairo avait tourné sa main à la verticale et observait impassiblement les quelques gouttes de son sang qui glissait le long de sa peau et formait des minuscules taches rouges sur le sol du couloir. Il regardait aussi avec une espèce de fascination morbide les quelques stries qu'il c'était faites avec la pointe de son compas, sur le dos de la même main ou trônait déjà la brûlure de la cigarette. C'était souvent la même chose, n'ayant pas trouvé un autre moyen d'extérioriser sa culpabilité, il savait absolument pas quoi faire d'autre. Le jeune garçon avait encore les jambes qui tremblotaient, il s'en voulait d'avoir cédé et exécrait cette chose en lui qui l'avait poussé à faire des actes horribles, et le pire, ce fut qu'il s'était mit à lécher ses canines pour profiter plus longtemps du goût du sang qu'il avait avalé en ayant mordu, pendant plusieurs secondes avant qu'il ne finisse par s'en rendre compte et s'en énerver. Encore une fois. Restant complétement immobile à brasser des angoisses toujours en regardant ce liquide rouge couler paisiblement comme si il s'agissait d'une œuvre d'art, il ne réagit que lorsque son portable vibra dans sa poche, sursautant d'un coup. Il mit plusieurs secondes à se décider à regarder qui l'avait contacté, vu qu'il n'y avait personne dans le lycée à qui il avait filé son numéro. Peut-être son tuteur, et encore, il n'envoyait pas de message mais préférait passer des coups de téléphones le matin. Finalement il sortit son portable et regarda l'écran. L'appareil indiquait Numéro inconnu, mais en lisant le contenu du sms, Jairo comprit en se rappelant qu'il avait effectivement laissé son numéro écrit sur cette feuille sur le panneau d'affichage... mais si tôt, et maintenant... Il resta immobile avec son portable levé devant ses yeux, à lire plusieurs fois le message, se demandant si il pouvait vraiment se rendre à ce rendez-vous et donner un cours de soutient, reprendre sa vie comme si rien ne s'était passé ? Il se sentait bien trop coupable et pathétique pour faire quoi que ce soit, et encore moins aller se retrouver à parler de cours de maths à quelqu'un. Comme si il aurait l'impression que n'importe quel regard était un regard le jugeant et l'accusant. En fait il était sur d'être revenu en arrière, qu'à chaque fois qu'il avait réussit à tenir il y avait quelque chose qui faisait craquer son esprit trop tendu, que quand il faisait un pas en avant, il en faisant trois à reculons. L'unique point positif, si on pouvait dire ça comme ça, c'était que la bête était plus ou moins calmée, pour l'instant. Et ça avait encore été aux dépend de quelqu'un, comme si le monstre n'était content que dans la mesure ou il faisait du mal à une personne. Refermant son téléphone, il appuya son dos contre le mur et inspira profondément et lentement pour ralentir les battements de son cœur, étreint par l'angoisse. Il resta plusieurs minutes dans le silence, ou presque, son ouïe fine entendait juste quelques échos de voix lointaines qui résonnait dans les couloirs sans qu'il en comprennent le sens, et le garçon se mit à revoir les dernier évènements, et une pensée complétement bête rationnelle surgit dans son esprit. Il avait commis un crime, c'était loin d'être le premier mais cette fois, la victime était encore en vie, et Jairo ne savait absolument rien d'elle. Pour l'instant il était passé à travers les filets – ce qui d'ailleurs ne dégoutait assez fortement – mais ça ne durerai sans doute pas. Mais de toute façon, ça ne le dérangerai pas de ce faire arrêter. Il se demandait souvent ce qui l'empêchait de tomber complétement dans le noir et devenir un vrai psychopathe comme le précédent wendigo que sa mère avait abattu. Et puis finir tué par un humain ou une autre créature, maudire sa descendance, et enfin pouvoir dormir en rattrapant toute ses nuits loupées et bien plus. En fait il ne voyait rien d'autre que ça pour son avenir malgré ce que lui avait dit son tuteur, alors il se demandait bien ce qu'il fichait dans un lycée, d'ailleurs si il n'y avait pas ces murs ça ferai longtemps qu'il se serait tiré. Finalement, il se décida à y aller, faire cours... bien qu'il trouvait ça un peu agaçant que l'autre élève le sollicite aussi vite, on lui avait toujours dit de prendre ses responsabilités alors... par contre, il ressorti son portable, et répondit au message en changeant le lieu : Rdv salle de travail à la biblio. juste ça. Parce que ça le dérangeait assez fortement d'aller dans une chambre autre que la sienne maintenant... au moins à la bibliothèque, il y avait les documentalistes, même si ils n'étaient pas dans les salles de travail, ils n'étaient pas loin. Et puis il y avait toujours quelques élèves en plus de ça, car se retrouver seul dans une petite pièce avec juste une personne que la bête ne pouvait s'empêcher de voir comme un proie, c'était niet. Jairo se releva en s'appuyant contre le mur, essuya le dos de sa main tâché de sang sur son jean, après tout ça arrêtera bien de saigner à un moment ou un autre, et même, il ne mit pas de pansement et tant pis si ça s'infectait. Même, c'était mieux, comme ça il pourrait s'amuser à y retirer la sanie en rouvrant la plaie encore et encore. Il récupéra donc son sac qu'il jeta négligemment sur son épaule, et comme dit dans le message, prit la direction de la bibliothèque, d'un air démotivé. À l'intérieur c'était calme comme d'habitude, seulement quelques bruits de pas et de pages tournées, mais n'alla pas s'assoir à une table mais la salle de travail, généralement réservée aux groupes mais qui en ce moment était presque vide, et s'affala sur une chaise en vidant à moitié son sac sur la table pour en sortir ses affaires. | |
| | | Loupwolf Modérateur Principal
Messages : 173 Age : 25 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Lun 30 Mar - 22:15 | |
| On pouvait lui accorder ça. Il avait était rapide. En fait, Alice n'avait pas eu le temps de réagir que l'autre avait collé un poing dans la figure de Yuura, dire qu'elle compatisait plus à cause du défaut commun qu'ils avaient pour leurs tailles. Même si elle lavait voulue, Alice n'aida pas son amie à se relever et ne lui demanda pas comment ça allait. Plus tard. Quand l'imbecile de reptile serait partit. En attendant elle se contenta de le regarder avec un air énervé qu'elle ne cacha pas : "Trop faible ?" C'est un peu une première pour elle. Capitaine du club d'Aikido, pratique de différents sports de combats. Elle avait toujours débordée d'une énergie qu'il lui semblait indispensable de dépenser et quoi de mieux que se battre ? Ce n'était sûrement pas sa petite taille qui l'aurait arrêté. Il n'y avait rien de plus satisfaisant que mettre un type qui faisait 1m87 à terre après qu'il se soit foutue d'elle pour sa taille. Selon elle le problème ici présent était le même. Il les méprisait pratiquement pour cause qu'elles étaient née humaines et soi-disant plus faible en toute conséquences. Hé ! Les créatures légendaires, comme lui, devraient pourtant savoir que les hommes sont pleins de ressources. Et effrayant même, quand ils le veulent. Ce fut sûrement pour ça qu'elle avait lancée sans prévenir son Bokken à Yuura pour se rapprocher du jeune homme et lui donner un coup de poing sous la machoire... oui oui coup bas de petite taille mais peu importe. En tout cas assez fort pour qu'elle lui rétorque : "Qui t'a raconté la putain de connerie que les humains sont forcément plus faibles ?" Ouh... elle espèrait ne pas croiser son frère maintenant. Il s'en arracherait les cheveux de la voir encore se battre, et elle n'avait pas envie de se faire passer un savon par son jumeau. | |
| | | Feather Soldat inconnu
Messages : 94 Date d'inscription : 24/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Jeu 2 Avr - 22:17 | |
| La brune lui envoya la lampe à la gueule. Pas le faisceau, non, la lampe elle-même, elle l'agressait avec sa saloperie de lampe torche. Celle-ci rebondit sur sa tête, infligeant un légère douleur, rien de grave mais gênante, comme lorsqu'on se cogne contre un placard ouvert, avant d'aller rouler plus loin. Autant le dire, le serpent n'apprécia pas beaucoup et le regard noir qu'il lança à la demoiselle n'était qu'une preuve de plus. Léger sifflement encore une fois, de nouveau sa langue glissa entre ses lèvres par simple tic, vraiment ces humaines étaient juste chiante. "-J'y peux rien si le conseil de discipline est composé d'abrutis. Des êtres comme vous n'ont rien ici en pleine nuit, vous ne faites que nous gêner." Elles auraient l'air maligne tient, si elles se retrouvaient devant une de ces espèces qui bouffaient des êtres humains, y'en avait une paire en plus, même lui pouvait très bien en faire partie mais... triste à dire mais la proie était un peu trop grosse pour lui. Oh il grandira bien un jour et là, il se ferait un plaisir de se faire un petit casse-croûte à partir de ces misérables chieurs insignifiants. D'ailleurs, voici que la rouquine se ramenait, visiblement assez contrariée qu'il ne leur accordait aucune estime. Sans même se donner une vrai peine de se tourner vers elle, Naör ne fit que pivoter dans sa direction ses pupilles fendues, pas plus intéressé que ça par cette simple humaine. Sauf qu'il aurait dû se méfier. Il prit un moment pour comprendre pourquoi la rouquine donnait son jouait en bois à sa copine, temps trop long pour qu'il puisse réagir avant de se prendre un coup sous la mâchoire, se mordant la langue au passage. Il pouvait bénir le fait qu'il n'avait pas de crochets à ce moment-là, pas qu'il craigne le venin mais plutôt toutes ses micros dents de serpent. On pouvait le dire, le serpent rageait. Il sentait toute sa peau devenir écailles, il sentait même sa morphologie intérieure reprendre sa forme d'origine. Il devait se calmer, éviter de se transformer, ça risquait juste d'être chiant après. Il regarda la rouquine d'un air méprisant puis finalement, il afficha un sourire qui l'était tout autant, ne prenant même pas la peine d'essuyer le sang qui coulait de sa bouche. "-Les humains ont toujours été faibles. Pour preuve, vous êtes des proies parfaites pour la plupart d'entre nous, contrairement aux autres créatures, vous veniez nous vénérer pour qu'on vous épargne vos misérables vies. D'ailleurs, si ça se trouve, le conseil de discipline de Nuit vous a invité juste pour vous bouffer" Il se calmait, se moquer, se montrer si dédaigneux le calmait un peu mais voilà, la lumière s'éteignit d'un seul coup. Rien de spectaculaire, juste le minuteur du couloir qui arrivait à sa fin mais... c'était un peu la goutte d'eau qui faisait déborder le vase et Naör réagit sur la défensive, pour la simple et bonne raison qu'il y était déjà. Par conséquence, il finit par prendre sa forme reptilienne, son corps glissant d'un seul coup, tombant sur le sol dans un poc étouffé. ça l'agaçait, comme à chaque fois, il se retrouver emmêler dans ses fringues, la tête couverte par le haut, chemise ou veste il ne savait jamais. C'était juste chiant, alors au lieu de sortir du tas d'habit, il se contenta de s'enrouler un peu. Si l'une des deux saloperies d'humaine essayait de le déloger, il s'en foutait, elle se ferait mordre. Un goût métallique l'agaçait encore plus, celui de son propre sang, la rouquine l'avait pas loupé. | |
| | | Ikari Admin
Messages : 383 Age : 24 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Sam 4 Avr - 11:55 | |
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- Tout se passa très vite, si bien que l’élève ne comprit pas immédiatement ce qu’il se passait, Alice avait agie. La lumière s’était éteinte. Comme une étrange aura emplie le couleur, de ce qu’elle savait par rapport à ce qu’on lui avait dit c’était un aura désignant la transformation d’un être. Elle était à peine perceptible quand l’on ne savait pas si humain ou non se tenait autours de soi. Ainsi, s’orientant avec le faible faisceau de sa lampe tombée au loin, Yuura rechercha à moitié à tâtons l’interrupteur de la lumière avant de le trouver, d’appuyer tout en tenant le sabre de bois de son amie dans sa main libre.
C’était bien le cas, le sécheur s’était transformé en serpent, il était caché sous ses vêtements et il semblait ne pas vouloir sans dépêtrer. Ou ne pas pouvoir. Un sourire légèrement moqueur se dessina sur ses lèvres avant de disparaître rapidement. Les humains étaient peut-être faibles mais en attendant n’était-ce pas ces humains qui avaient par le passé abattu les siens ? C’était dur à dire, à avouer mais c’était la dure vérité, violente et lancinante, déchirante comme les crocs d’un lion s’enfonçant dans le pauvre gnou pour lui briser le cou. -Tu pourras dire ce que tu veux, mais ce sont les humains que tu traites de faible qui ont tué par le passé les tiens. Et je suis persuadée que si l’on découvrait ce que vous, Nuit, êtes, vous vous retrouveriez les organes à l’air… Elle avait dit cela d’une voix placide, calme, peinée et même lasse. Elle avait fermé les yeux se passant quelques atrocités qu’elle avait entendu, qu’elle avait vu via diverses choses, vécu ou non. Un soupir franchit alors ses lèvres et elle rendit l’arme d’Alice, récupérant sa lampe torche dont le verre était fissurée, l’élève était passé sans plus de considération juste à côté du tas de vêtement. Il lui fallait maintenant faire un rapport avant que les ténèbres ne les enveloppent. -Aussi, si le conseil nous demande c’est à cause des événements récents. Tu dois les connaître non ? Quelques disparitions étranges, des choses et même un élève pour le moment. Si des Jours sont présent la nuit c’est pour veiller, et des nuits ont commencé à être présent la journée pour les mêmes raisons. Nous avons peu d’information mais pour le bien de tous car il n’y a pas que des salopards dans ton genre à se croire fort, nous avons d’un commun accord décidé de faire des veilles. Sur ce, si tu as cours, dépêche-toi d’y aller, personne ne t’accompagne car nous devons rentrer mais de toute manière les Nuits du conseil vont prendre le relais et je me ferais une joie d’appuyer sur toi. Alors qu’elle tournait le dos au serpent, se dirigeant vers Alice, elle ne sentit point ce nouveau changement d’aura qui planait dans les airs, imperceptible. Lointain. Dangereux.
***
- Nouveau message. Dans la bibliothèque. Bien, dans un sens cela arrangé l’oiseau, son lit semblait l’appeler étrangement, il avait récupéré quelques affaires en résistant pour ne pas chuter à cause de la douleur dans son bassin mais aussi par sa fatigue croissante après « cet effort ». Par la suite, il s’était traîné jusqu’à la bibliothèque, rencontrant quelques âmes perdues dans les couloirs majoritairement vides et une fois dans le domaine du savoir la grue avait cherché qui pouvait bien être son sauveur dans les mathématiques.
Dans l’antre des connaissances se trouvait quelques groupes de jeunes, étudiant ou simplement jouant durant les heures creuses, certains mangeaient comme des gloutons, d’autres disaient qu’ils avaient faim et comptait attendre l’heure du repas avec impatience alors qu’ils avaient pris leur déjeuner il n’y avait même pas une heure… « Je suis dans la bibliothèque. Cheveux noirs aux reflets violets, en queue de cheval assez longue. Toi tu es comment que je te repère ? » Simple message avec une courte description sur ses cheveux pour que si son « maître » le repère avant lui ne lui fasse un signe pour se désigner. Ou alors l’inverse. Bref, pour le moment le jeune homme ayant eu une belle mésaventure il y avait à peine une demi-heure, et qu’il avait étrangement oublié, ne se demandant seulement pourquoi il avait tant mal, oublie dû au choc très certainement, s’était adossé contre le comptoir où se trouvait la dame s’occupant des réservations, des livres et tout le reste. Tsuru en attendant le message se demandait comment il allait arriver à soutenir une telle douleur vu qu’il haletait déjà de douleur par moment. Blasphème. Il était sale. Une grue n’avait pas le droit d’être si sale et les blessures, les douleurs, le terrifiaient.
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| | | Crayon Admin
Messages : 238 Age : 30 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Sam 4 Avr - 19:17 | |
| Jairo s'était mit à attendre l'autre élève en se mettant à gribouiller sur une feuille à carreaux, ou plutôt, à dessiner, des formes tranchantes au stylo noir, comme à son habitude, une sorte de monstre griffu qui devait ressemblait à la véritable forme du wendigo. Des traits nerveux et appuyés pour rendre le dessin encore plus désagréable à regarder, l'animal dans une position agressive comme si il allait déchiqueter quelqu'un, ce qu'il suggéra en rajoutant des traits au stylo rouge au niveau des griffes et des crocs, mais aussi des points sur le corps comme si il venait de se prendre des balles dans le corps. Ce genre de dessin il en avait fait pas mal il y avait plusieurs années, avant qu'il ne trouve un autre exutoire en se taillant les bras, d'ailleurs, il se mit à gratter la croute de sang qui s'était formé sur le dos de sa main, et récupéra une goutte de liquide rouge du bout de son stylo, puis une deuxième, les plaçant sur le dessin pour colorer les yeux de la bête d'une couleur rougeoyante parfaite. Il avait gribouillé sur cette feuille pensivement, sans vraiment vouloir faire quelque chose de travaillé, mais le résultat semblait sortir des tréfonds d'une conscience un peu dérangée, et plus encore quand il souleva la feuille, les deux gouttes de sang qu'il avait mise sur la papier n'avait pas été totalement absorbées et se mirent à couler vers le bas, formant comme des espèces de larmes rouges étranges. Bon de toute façon, tout ce qu'il en fit, ce fut de plier la feuille en quatre et la balancer en direction de la poubelle, le papier rebondissant contre le rebord et tombant à côté, mais de toute façon, le garçon l'avait déjà oublié et n'avait même pas vérifié si il était arrivé dans la poubelle, plus occupé à ressortir son téléphone portable sui venait de vibrer. Il lut le sms, et par reflex releva la tête pour repérer "son" élève dans la grand salle, et finalement se leva simplement pour marcher et regarder autour de lui, cherchant quelqu'un avec une queue de cheval, sauf qu'il se figea littéralement sur place quand il vit, ou plutôt reconnu le même jeune homme que tout à l'heure. Il n'eut pas vraiment de doutes, vu qu'il se souvenait de chaque détail, et que son odorat assez sensible ne le trompait pas, et surtout, le monstre eut une réaction assez violente vu qu'il s'agita soudainement et instinctivement. Jairo eut une espèce d'inertie, avant de faire comme si il ne le connaissait pas du tout, de passer simplement son chemin en se dirigeant vers un rayon comme si il allait chercher un bouquin. Tout ce qu'il trouva à faire, ce fut d'aller se planquer entre deux étagères de livres, se laissant glisser à terre, s'asseyant au sol le os appuyé contre les étagères. Il se mit à retenir sa respiration pour tenter de diminuer les battements de son cœur. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Pourquoi était-il ici comme ça ? Le jeune homme venait de se poser une dizaine de question en moins de quelques secondes, terré entre deux rayons, avant de se remettre à lire le message. Ça ne pouvait pas être lui... combien y avait-il de chance pour que ce soit la même personne ? Pourtant ça correspondait, et si c'était le cas... non, Jairo ne pourrait certainement pas faire comme si rien ne s'était passé et lui faire des cours de maths. Déjà qu'il n'avait pas l'esprit disponible pour s'intéresser aux travail, maintenant il faisait un blocage complet... non il n'avait surtout pas l'envie de le revoir. Et l'autre garçon, si il se rendait compte... d'ailleurs Jio avait bêtement pensé que sa victime serrait aller se réfugier quelque part, seule, mais pas à la bibliothèque, et en plus le premier message qu'il avait eut de sa part datait de peut de temps après l'agression. Le jeune homme n'y comprenait pas grand chose, et au bout d'une minute qui lui semblait durer une éternité, il savait au moins une chose : il fallait qu'il se sorte d'ici, en plus de se sentir coupable il avait peur de se retrouver en face de l'autre garçon. Tenant toujours son portable devant lui, il chercher une solution pour répondre au message... que dire ? Il fallait qu'il réponde rapidement sinon ça paraitrai étrange... sous la panique, il fit la première chose qui lui passa par la tête, sans réfléchir, et sous le coup de l'adrénaline. Jairo repéra un autre élève, assit seul à une table. Et il envoya la description de cet élève, qui n'avait rien à voir, par sms. "Je suis en veste bleue marine, cheveux bruns, assit à la table du côté de la deuxième étagère de livre au rayon langues étrangères". Une fois ce message envoyé, le garçon se releva, et marcha d'un pas qu'il se força à rendre normal, pour aller ramasser ses affaires comme si de rien n'était. Il fixait le sol devant lui pour ne croiser aucun regard, et une fois son sac sur l'épaule, il se dit qu'il venait quand même de jouer un sale coup, mais qui était plus involontaire et fait dans la panique qu'autre chose... enfin pour lui, l'important c'était qu'il était sortit d'affaire... il se demandait aussi ce qu'allait penser l'autre, mais pour l'instant, Jairo voulait juste sortir de la bibliothèque. D'ailleurs, il se dit quand tant pis pour les cours. Maintenant il ne sentait surtout pas d'aller s'assoir au milieu d'autres élèves pour écouter des trucs qu'il trouvait inintéressants. Alors tant pis, aujourd'hui c'était sèche complet des cours... et il éteint son portable pour être sur qu'il ne se remette pas à vibrer. Juste à l'entrée de la bibliothèque, il se demandait ou se planquer... pas dans son dortoir, c'était la ou penserait à aller le chercher si jamais on se rendait compte qu'il n'était pas en cours, et en forêt... il ne valait sans doute pas qu'il retourne la-bas aussi rapidement. Tout ce qu'il fit, ce fut de marcher dans le couloir comme un paumé, en essayant de penser où aller. | |
| | | Loupwolf Modérateur Principal
Messages : 173 Age : 25 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Lun 13 Avr - 11:50 | |
| Elle avait récupérée son sabre après que Yuura lui ait redonnée. Alice s'était contenté de restée à l'écart quand son amie s'expliqua avec l'éléve de nuit. Les disparitions, c'est vraie... Ne pas en savoir plus sur ces histoires était vraiment frustrant dans un sens, Alice se demandait ce qui pouvait bien se tramer dans cette école au final. Enfin maintenant elles devaient laisser le jeune homme pour qu'au moins il retourne en cours. De plus elle ne savait pas trop où en était Yuura dans sa ronde est ce qu'elle avait finit ? La jeune fille suivit donc son amie alors qu'elles se détournérent du couloir : "Tu a finis ta ronde Yuu' ?" Demanda donc Alice. | |
| | | Feather Soldat inconnu
Messages : 94 Date d'inscription : 24/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Mar 21 Avr - 19:38 | |
| Il faut l'avouer, mentir ne servirait à rien et de toute façon, ça se voyait trop pour ça, Naör était content que ces deux putains de saloperies d'humaines se cassent enfin. Le serpent n'était pas vraiment quelqu'un qui avait bon caractère en général et le fait qu'il se mette facilement en colère n'étonnait plus personne mais... là il était vraiment de mauvais poil. Elle l'avait énervé l'autre à avoir raison, les humains n'avaient tellement plu aucune considération pour ce qu'ils prenaient pour des êtres divins par le passé, tellement qu'ils en avaient oublié leur existence concrète, les envoyant au rang de simples légendes. Et puis le conseil de nuit n'était qu'une bande d'abrutis pour avoir décidé de partager le boulot avec des Jours, ils allaient se faire bouffer ces humains et même si Naör était passé pour un connard, il maintenait bien ce qu'il disait. Le problème avec les créatures qui faisaient la population des élèves de nuit, c'était que la plupart partaient sur des bases animales très impulsive, le lui serpent parvenait encore à refouler ses instincts à cause en partie de sa bâtardise, une lignée plus pure n'arriverait pas forcément à faire attention, voir ne s'en donnerait même pas la peine, sautant sur l'occasion d'avoir un petit casse-croûte. Et ensuite on se plaignait de disparition... c'était logique aussi. Naör décida finalement de sortir de son tas de vêtement, glissant sans bruit au travers du tissu. Il allait devoir changer de déo, avec son odorat de reptile, celui-ci puait pas mal les plantes synthétiques au final, saloperie de produits humains. Ce qui était chiant avec les transformations, c'est qu'il fallait se rhabiller et tout, et si ça se passait dans le couloir, étant un serpent, Naör se retrouvait souvent à devoir le faire assez rapidement pour éviter qu'on lui gueule dessus à cause des fille et blablabla, on le ferait moins chier en même temps, il se transformerait moins et aurait moins de problèmes. Enfin, là le problème ne se posait pas vraiment puisqu'il n'arrivait pas à reprendre forme humaine, trop agacé pour ça. Ne comptant de toute façon pas retourner en cours, ça n'avait pas trop d'importance, le serpent laissa ses fringues en vrac puis s'enroula sur lui même un peu contre le mur pour éviter qu'une personne trop pressé ne lui marche dessus et il décida de rester immobile comme ça, ne dormant pas vraiment, essayant tout simplement de ne pas s'énerver encore plus même si les nombreuses vibrations causées par le pas de gens se baladant l'agaçaient pas mal. | |
| | | Ikari Admin
Messages : 383 Age : 24 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Jeu 23 Avr - 17:07 | |
| - -Yep j’ai fini ! On rentre dormir ? Enfin d’abord je fais un rapide tour pour noter ce qu’il s’est passé et tout et tout dans la salle de conseil.
Ainsi la jeune femme avait rapidement pris la main de son amie dans la sienne, l’entraînant dans les couloirs sombres et parfois mal éclairés, sinistres, lugubres du lycée qu’elles parcouraient la journée. C’était pour cela que Yuura aimait la journée. La nuit était tout simplement terrifiante, les bruits, mêmes les plus simples, devenaient des sons à vous faire pâlir, gémir, hurler de terreur, les ombres dansantes sur des murs vides, aux couleurs tristes, ces ombres qui semblaient être des mains voulant vous happer et ne plus jamais vous lâcher. Oui, la jeune élève préférait la journée. Par ailleurs, elle avait surveillé du coin de l’œil le serpent qui partait dans la direction opposé, simple mesure de précaution après ce qu’il venait de dire, puis même, Yuura était en alerte, méfiante même si Alice savait bien les défendre, elle comptait d’ailleurs un peu sur elle si quelque chose se passait, après tout elle ne savait pas se battre, la vie était quand même calme, la guerre n’était pas chez eux par conséquent jamais ils n’avaient appris à se défendre ou autre, ainsi avoir une amie qui savait plutôt bien se protéger… Ce n’était pas vraiment de refus.
Elles déambulèrent encore un moment dans les couloirs, rejoignant enfin leur chambre, leur dortoir, leur sanctuaire en quelques sortes mais Yuura avait cet étrange sentiment que quelque chose n’allait pas, que cette nuit serait encore plus menaçante qu’une simple nuit. Un étrange pressentiment qui faisait naître un malaise dérangeant, tordant ses tripes, broyant son estomac tandis que quelques gouttes de sueur perlaient son front. Elle se demandait ce qu’il se tramait, ce qu’il allait se passer. C’était le mystère, le secret, le noir le plus total, le brouillard le plus épais. Que se passait-il ? Que se passait-il Encore ?
- La honte. La Grue blanche et élégante, gracieuse et splendide avait vraiment honte, si bien qu’elle s’était confondue en excuses, bafouillant parfois des « pardons » incompréhensible avant de s’enfuir d’un pas rapide, rouge de honte, de cette bibliothèque. Il lui avait menti, son « professeur » lui avait menti ! L’élève décrit dans le message, qu’il était allé voir, était juste un pauvre excité, une étrange bête d’ailleurs, qui lui avait presque crié dessus qu’il n’était pas son « professeur » mais qu’il pouvait le devenir selon un payement… Tout à fait « étrange ». Ainsi en plus de la honte, il était maintenant très embarrassé. Il était une Grue du Japon, un animal gracieux et fabuleux, lui ne voulait pas être aussi sale, souillé qu’un humain ! C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il ne voulait pas vraiment faire d’étude, il voulait rester oiseau pour toute sa vie. Il était né oisillon, ainsi il voulait faire perdurer son espèce et mourir en oiseau aussi.
« Tu m’as menti, ce n’était pas toi, pourquoi tu as fait ça ? » Nouveau message, et si ce « professeur » inconnu aurait été devant lui, qu’il lui aurait dit cela, la voix de Tsuru aurait été plaintive, tremblante et même un peu soumise, il aurait cherché à comprendre et finalement aurait peut-être même eu les larmes aux yeux. Tsuru était vraiment pire qu’une fille mais bon. Il refit sa queue de cheval, désireux de se mettre le plus rapidement à l’abri, désireux de cacher sa honte… Si bien que marchant un peu au hasard il fallait marcher sur un serpent, il se demanda d’ailleurs comment il pouvait ne pas l’avoir vu. -P…Pardon ! Encore plus honteux et gêné il détala sans demander son reste, fonçant tête baissant dans les couloirs jusqu’à ce que…Bam. Il heurta quelqu’un, un homme aux cheveux noirs, plus grand que lui et étrangement il eut une réaction bizarre. Quelque chose n’allait pas, entre lui et cet autre élève qu’il ne connaissait pas. Il avait l’impression que son corps lui hurlait danger. Mais pourquoi ? Il n’eut pas le temps d’y penser qu’il s’étala sur le sol, de tout son long, répandant en même temps ses cahiers de mathématiques, son portable chuta devant lui, dévoilant que le message qu’il avait envoyé à son « professeur » était bien envoyé. Ce fut à ce moment, qu’il entendit la sonnerie. Son regard glissa de son portable à l'élève, la douleur de la chute le tenant à terre mais les yeux embrumés par les larmes bel et bien questionneurs...
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| | | Crayon Admin
Messages : 238 Age : 30 Date d'inscription : 16/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Sam 25 Avr - 2:16 | |
| Jairo était sorti de la bibliothèque, rapidement pour s'en éloigner, se disant qu'il ne voulait plus avoir à faire à ça, et encore moins à l'autre garçon. Il ne savait pas ou aller, partout sauf en cours de toute façon, là il savait qu'il ne tiendrait pas des heures assit sur une chaise à ne rien faire. Ah il avait bien un devoir à rendre aujourd'hui, mais tant pis, il l'avait encore fait à l'arrache et savait parfaitement le genre de note qu'il aurait, et il s'en fichait éperdument, lui tout ce qui l'intéressait était de finir l'année pour partir enfin d'ici... il avait déjà redoublé plein de fois et c'était pas ce qu'il lui avait empêché de continuer son parcours scolaire, à la fin de cette années il ne reviendrai pas et point, que ça implique de trouver un boulot simple ou se transformer en monstre wendigo et tomber dans le malsain pour le restant de ses jours qui, si cela se passait ainsi, n'allait pas être bien long. Jairo ralluma finalement son portable, tout en marchant dans le couloir, et fixa l'écran en hésitant à appeler son tuteur. D'un côté il avait presque besoin de lui demander des conseils, de lui faire répéter ce qu'il devait faire pour réussir à se calmer, mais de l'autre... non il ne voulait surtout pas lui raconter ni lui confier ce qu'il avait fait. Il lui avait promis de faire des efforts, de ne jamais céder, alors... il ne voulait pas décevoir. Pas encore. Du coup il se ravisa, se disant qu'il allait attendre que lui l'appelle plutôt. Durant les quelques minutes ou il avait tergiversé, il avait continuer à errer dans les couloirs, sans vraiment regarder la ou il mettait les pieds. Relevant un peu la tête lorsqu'il entendit des pas rapides résonnant comme si quelqu'un était en train de cavaler, il n'eut pas le temps d'identifier d'où venait le bruit exactement qu'au détour d'un couloir,il sentit un choc violent contre lui, au niveau de son épaule, le bousculant brutalement et lui faisant perdre l'équilibre... d'ailleurs son portable fit un vol plané vers le sol, mais heureusement ne s'y explosa pas, merci ses reflex qui le rattrapèrent avant. Et Jairo, déjà énervé, n'était pas d'humeur à se faire rentrer dedans, et se retourna directement, près à coller une sacré raclée à celui qui avait osé ne pas regarder devant lui quand il galopait dans les couloirs. -"Imbécile ! Tu peux pas r'garder devant toi ?" Avait-il crié directement, avant de prendre un visage complétement décomposé et qui devait avoir viré au blanc. Puis au rouge. Le portable à la main, il fixa l'autre jeune, pile au moment ou l'appareil vibra et émit les quelques notes habituelles quand il recevait un message, les yeux du jeune garçon passèrent de l'écran du téléphone qui affichait automatiquement le sms, à l'autre portable au sol, puis au visage larmoyant du jeune homme à terre. Et l'esprit de Jairo, qui sentit d'un coup une vague de chaleur envahissante lui prendre la poitrine, ne mit pas longtemps à comprendre la situation plus que gênante, pourtant il resta planté et silencieux, ne sachant même pas comment réagir. Que devait-il faire ? Il envisagea quelques secondes la fuite, partir en courant. Mais il ne le fit pas, ou juste un pas en arrière, devant sa propre honte. Décidément il faisait absolument n'importe quoi... en une matinée, il avait réussit à faire souffrir un inconnu et plusieurs fois d'affilées. Jairo se sentait honteux, penaud, consterné devant ses propres actions. Le pire, c'était qu'il n'avait absolument aucune explication à donner... et surtout il ne voulait pas le revoir, ce garçon, pas après ce qu'il s'était passé, à chaque fois cela le remettait face à sa propre monstruosité et cela le dégoutait de lui-même encore plus qu'il ne l'était déjà. Et pourtant... c'était de sa faute, de celle du wendigo, et alors que le jeune garçon essayer de ne plus avoir à faire à ce jeune, à sa victime, il ne faisait que lui faire encore plus de mal. Parce qu'il voyait bien l'état de détresse dans lequel se trouvait ce jeune homme à terre, et il ne savait pas ce qu'il s'était passé à la bibliothèque mais il l'imaginait. Après tout Jairo n'avait pas le droit de continuer comme ça... il s'était toujours relevé en faisant face, pas en fuyant, et quand il repensait, c'était ce qu'il avait fait en essayant d'éviter de faire les professeur pour lui, mais après tout, après ce qu'il s'était passé... il n'avait pas su comment réagir d'autre. Mais au moins, il savait qu'il ne valait mieux ne pas recommencer, peut-être fallait-il mieux s'expliquer. Et pourtant, le monstre lui, se délectait de cette situation, prenait plaisir à regarder l'autre avoir mal, alors que Jairo lui, ressentait l'envie de l'aider. Ou au moins, d'arrêter de le faire souffrir comme ça... d'ailleurs c'était étrange vu que d'habitude, il se fichait de pas mal des autres. Après plusieurs secondes qui lui semblèrent interminables, Jairo se décida à réagir au lieu de rester comme ça planté à fixer les yeux de l'autre. Il se rapprocha, et choppa l'autre par le col, le soulevant comme un chaton pour le remettre debout. -"Tsss......... désolé pour ça." S'excusa t-il, ces mots ayant eut du mal à sortir vu que faire des excuses, c'était très loin d'être dans ses habitudes. Il rangea son portable précipitamment, se disant que l'autre devait avoir comprit que c'était lui, mais... Jairo trouvait ça quand même très étrange. C'était comme si ce garçon avait oublié cette matinée, parce que contacter celui qui avait proposer des cours particulier à peine quelques minutes après, il trouvait ça une réaction inhabituelle. En envisageant cette possibilité, le lycéen s'en trouva... presque soulagé. Mais pourtant au final, il n'en savait rien... du coup comme si il essayait de tester, il tenta de trouver une explication à sa destitution en tant quand prof. -"C'est moi qui t'ai filé mon numéro. Mais pose pas de questions." Finalement... il ne voyait absolument pas qu'elle explication crédible donner sur le pourquoi il s'était fait passé pour quelqu'un d'autre. Du coup il essaya de passer sur ça. -"Ouais bon. Mon nom c'est Jairo. Tu veux toujours des cours ou pas ?" | |
| | | Feather Soldat inconnu
Messages : 94 Date d'inscription : 24/11/2014
| Sujet: Re: Que l'enquête commence Lun 4 Mai - 11:41 | |
| Bordel, un con avait failli lui marcher dessus. Mais alors lui c'était le dernier des idiots, il avait un couloir entier et bien non, fallait qu'il longe son côté de mur évidemment, et vas-y que je marche un peu sur tes fringues aussi. Connard ! Heureusement que Naör avait levé la tête sinon il se la faisait écraser et en réponse à l'espèce de misérable excuse de l'autre abruti, il avait sifflé de colère, tout crochets dehors comme pouvait si bien le faire les serpents, évitant par la même occasion de mordre la cheville de l'autre. Heureusement qu'il s'était barré cet abruti, le reptile n'était vraiment pas d'humeur à être patient.
Pour éviter d'autres accidents de ce genre, il décida d'abandonner son tas de fringues dans le couloir, quelqu'un le lui retrouvera bien, ne pouvant jamais les transporter à cause de sa forme de serpent, il les avait toujours retrouvé dans sa chambre, apportés par il ne savait quel inconnu. Naör alla donc dans son refuge, celui qui lui permettait d'échapper aux heures de cours comme aux cons, entre autre l'infirmerie. C'était rare qu'il ait une raison valable en général, il accusait le froid et son sang de reptile, même s'il était un être du Nord mais ses problèmes d'humeurs formaient quant à elles de véritables raisons puisque le garçon se retrouvait incapable de se retransformer pour le moment. D'ailleurs, lorsqu'elle l'entendit entrer -grâce à la magie d'une porte qui grince plutôt que par le glissement écailleux sur le carrelage- l'infirmière n'eut même pas besoin de tourner la tête pour savoir quel était le problème et continuait son activité.
« Tu t'es encore battu et tu as perdu ? »
Léger sifflement de mépris et le serpent alla se rouler sous le lit. Si Naör était venu de lui même après s'être bastonné, c'est bien parce qu'il avait perdu, sinon il serait encore sur place à menacer tout le monde et on aurait apporté un élève qui avait été mordu, ça l'infirmière le savait aussi.
« Faudrait que je te file une serpillière la prochaine fois, à toujours aller te cacher sous le lit, tu pourrais au moins faire le ménage »
Pas de réponse, le serpent boudait tout simplement, comme à chaque fois, l'infirmière s'occupait juste un peu à faire son monologue.
«Enfin, quand tu voudras retourner en cours, sert toi dans les vêtements de rechange, tu as l'habitude » | |
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| Sujet: Re: Que l'enquête commence | |
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| | | | Que l'enquête commence | |
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